SÉCU HEBDO #82

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Le panorama EN3S de l'actualité internet

dans le domaine de la Sécurité sociale

du 9 au 15 octobre 2021

16/10/2021

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Sommaire

Actualités professionnelles

Actualités professionnelles

Recouvrement - Emploi - Assurance-chômage

Le gouvernement annonce une prime à la formation vers un nouvel emploi pour les chômeurs de longue durée

13/10/2021- La ministre du Travail, Elisabeth Borne a annoncé, jeudi 7 octobre, la création d’une prime de 1 000€ pour certains chômeurs de longue durée. Cette annonce fait suite à la mise en place d'un plan de formation des chômeurs à hauteur de 800 M€, fin septembre.

Celle-ci s’adresse plus particulièrement à ceux qui se forment en entreprise dans les métiers qui recrutent, comme l’hôtellerie et le bâtiment. Cette prime incitative leur sera octroyée en deux fois : la première moitié au début de la formation et la seconde partie à mi-parcours. Elle a pour but de lever certains freins financiers à la formation, dont les frais de déplacement. Cette nouvelle aide pourrait donc permettre de ramener vers l'emploi certains chômeurs inactifs depuis près de deux ans dans des secteurs en tension de main d’œuvre.

Cette annonce intervient alors que le taux de chômage passerait à 7,6% au troisième trimestre 2021 selon une note de conjoncture de l’Insee. Le taux de chômage du 3e trimestre sera rendu public au mois de novembre.

Une prime de 1 000 € pour certains chômeurs de longue durée - Gouvernement, 8 octobre 2021

> Fiche Emploi et Chômage in Après l'épreuve, une reprise rapide mais déjà sous tensions | Note de conjoncture - Insee, 6 octobre 2021

La Dares publie deux études sur l’accès à la formation professionnelle et les contrats aidés pendant la crise sanitaire

13/10/2021- La Dares publie une étude sur les conséquences de la crise sanitaire sur l’accès à la formation professionnelle, réalisée par le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq). Elle porte une attention particulière aux "adaptations des pratiques dans le contexte de la crise". Quatre types de situations ressortent de l’analyse.

En premier lieu, la crise sanitaire a constitué "un frein au processus de reconversion avec en parallèle une mise en doute du projet par leurs porteurs eux-mêmes". La pandémie a pu conduire, dans certains cas, à un renoncement. Dans un deuxième cas, les personnes ont reporté leur projet de formation à une période ultérieure. Il existe également une troisième situation où les personnes ont maintenu la réalisation de leurs projets malgré la crise sanitaire, notamment quand leur formation était déjà en cours. Enfin, l’étude explique que la pandémie a pu être l’occasion de démarrer un projet de formation ou de reconversion, déjà réfléchi en amont. De manière générale, le Céreq souligne que les opportunités d’emploi ont été "remodelées selon les territoires et les secteurs d’activités (plus ou moins pourvoyeurs en offres d’emploi)". Selon le Céreq, la crise sanitaire a fortement influencé la réalisation des projets de formation ou de reconversion professionnelle.

Dans le même temps, la Dares publie une étude sur les contrats aidés. Ces derniers ont pour objectif de favoriser l’embauche et l’accompagnement dans l’emploi des personnes qui en sont éloignées. En 2020, 17 800 jeunes sont entrés en parcours emploi compétences (PEC, secteur non-marchand) et 2 300 en contrats initiatives emploi (CIE, secteur marchand). La Dares souligne que depuis la mise en place du dispositif "#1jeune1solution", la part des jeunes en contrats aidés progresse nettement. Ils représentent ainsi 25% des entrées en 2020, contre 16% en 2018. Les dispositifs PEC et CIE ont également été recentrés, pendant la crise, sur les résidents des zones prioritaires, les publics moins diplômés et les bénéficiaires de minima sociaux.

> Recours à la formation et aspirations professionnelles : Quel impact de la crise sanitaire ? - Dares, 6 octobre 2021, Ekaterina Melnik-Olive (Céreq), Isabelle Marion (Céreq), Alexandra D’Agostino (Céreq), Jean-Marie Dubois (Céreq), Catherine Galli (Céreq), Marion Lambert (Céreq), Edmond Noack (Céreq) et Jean-Claude Sigot (Céreq) 

> En 2020, les contrats aidés remobilisés face à la crise sanitaire - Dares, 7 octobre 2021, Damien Euzenat

Maladie

Face à la "Grande Sécu" évoquée par le Hcaam, les complémentaires santé expriment leur position

13/10/2021- Les quatre scénarios issus des travaux du Hcaam ont été largement repris depuis quelques semaines et, plus spécifiquement, celui qui verrait le champ d’intervention de l’Assurance maladie obligatoire étendu. Le rapport du Hcaam n’a pas encore été officiellement rendu public mais les prises de position autour de ces travaux se multiplient ces dernières semaines.

La "Grande Sécu" pourrait en effet devenir un axe de campagne dans le champ politique. Elle est vue par ses partisans comme un gage d’économie de frais de gestion et de facilité pour les assurés. Cependant, les représentants des différentes fédérations d’organismes complémentaires ne cachent pas leur scepticisme. Florence Lustman, présidente de la Fédération française d’assurance (FFA), s’étonne de cette proposition, de même qu’Eric Chenut, le nouveau président de la Mutualité française et Denis Laplane, président du Ctip.

> Grande Sécu : les trois présidents des fédérations unis contre le projet (Reavie 2021) - L'Argus de l'assurance, 8 octobre 2021, Nicolas Thouet

> Les complémentaires santé dans le viseur - Le Figaro, 10 octobre 2021, Marie-Cécile Renault (réservé aux abonnés)

> Intervention de Franck Von Lennep aux Grands dossiers de la protection sociale 2021, revenant notamment sur ce sujet

Vers une prolongation, jusqu'au 31 décembre, des arrêts de travail sans jour de carence en cas de Covid

13/10/2021- Alors que la possibilité de bénéficier d'un arrêt maladie Covid sans jour de carence devait prendre fin le 30 septembre 2021, elle sera finalement prolongée jusqu'au 31 décembre 2021. Ce dispositif concerne les personnes symptomatiques et celles déclarées comme cas contact, dans les deux cas en attente d'un résultat de test. Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, un projet de décret modifiant le décret n°2021-13 du 8 janvier 2021 devrait être publié d'ici quelques jours. Il vise à prolonger la possibilité de recourir à ces arrêts dérogatoires indemnisés et au complément employeur associé. Les dispositions seront rétroactives afin de couvrir les arrêts de travail intervenus entre le 1er octobre 2021 et la date de publication du décret.

Pour mémoire, il n'y a pas d'arrêt de travail Covid à proprement parler. L'arrêt de travail délivré dans ce cas est le même que pour n'importe quel autre motif. En réalité, cette possibilité est une simplification de la procédure de demande d'arrêt de travail dans l'attente des résultats d'un test Covid. On parle aussi d'arrêt de travail "dérogatoire", puisqu'il déroge à certaines dispositions habituelles, notamment le jour de carence. 

Les personnes qui remplissent les conditions pour en bénéficier - les assurés de tous les régimes d'Assurance maladie qui ne peuvent télétravailler - doivent demander un arrêt de travail dérogatoire sur le site declare.ameli.fr (declare.msa.fr pour les travailleurs agricoles). L'assuré doit alors s'engager à réaliser un test de dépistage dans les deux jours. L'arrêt de travail n'est définitivement validé qu'une fois la date de résultat du test de dépistage renseignée sur declare.ameli.fr. En cas de test négatif, l'indemnisation prend fin à partir du soir de la date d'obtention du résultat du test sur le téléservice. L'assuré peut alors reprendre le travail dès le lendemain. Si le résultat est positif, l'assuré est contacté par un conseiller qui lui prescrira une prolongation d'arrêt de travail afin de permettre un isolement de dix jours depuis la survenue des premiers symptômes.

> Arrêt de travail Covid : prolongation jusqu'au 31 décembre - Journal du net, 11 octobre 2021, la rédaction

Retraite - Personnes âgées - Autonomie

Le gouvernement souhaite augmenter le recours au congé de proche aidant

13/10/2021- Selon la secrétaire d’État chargée du handicap, Sophie Cluzel, "moins de 5 000 personnes ont bénéficié depuis un an du congé de proche aidant". Ce dernier permet de bénéficier d’une allocation journalière du proche aidant (AJPA), d’une durée maximale de trois mois, pour s’occuper d’un proche âgé ou handicapé. Durant cette période, le bénéficiaire perçoit 52 € net par jour pour une personne seule.

Selon un sondage réalisé par Viavoice pour l’Ocirp, les aidants révèleraient peu leur situation à leur employeur. En effet, seul un aidant sur quatre a confié son statut d’aidant familial à son employeur. Pour Sophie Cluzel, ce dispositif n’est pas assez connu et il appartient aux entreprises d’en faire la promotion auprès de leurs salariés. Cette démarche devrait permettre aux potentiels bénéficiaires d’être moins réticents à demander l’octroi du congé.

Pour Morgane Hiron, la déléguée générale du collectif associatif "Je t’aide", les règles encadrant le congé du proche aidant sont "trop restrictives" et ne correspondent pas "à la réalité de tous les aidants". Selon la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), la plupart des 15 900 demandes d'AJPA pour 2021 n'entrent pas dans les critères d’attribution.

> Seul un aidant sur quatre déclare sa situation à son employeur, révèle une étude - L’Obs, 6 octobre 2021, L’Obs

> Le congé de proche aidant : un dispositif encore méconnu et sous-sollicité - Le Monde, 6 octobre 2021, Le Monde avec AFP

> Étude Ocirp/Viavoice : "Salariés aidants et dialogue social" - Ocirp, 8 octobre 2021

Le Conseil d’orientation des retraites (Cor) évalue les effets redistributifs du système de retraite

15/10/2021- Le système de retraite français se veut à la fois contributif - la retraite dépend des cotisations acquittées ou de la rémunération - et solidaire - des droits sont octroyés sans contrepartie en termes de cotisations et/ou sans lien avec une rémunération. Il est donc légitime, selon le Cor, de s’interroger sur l’ampleur des redistributions qui s’opèrent à travers le système de retraite.

Les mesures de la redistribution sont le plus souvent des analyses en coupe, par un bilan prenant en compte les prélèvements acquittés et les prestations reçues une année donnée. Ces analyses sont, de l'avis du Cor, peu pertinentes dans le cas de la retraite : les assurés contribuent pendant toute leur vie active et perçoivent des prestations pendant toute leur retraite. Il est donc essentiel, selon le Conseil, de prendre en compte les contributions et les prestations sur l’ensemble du cycle de vie d’une personne pour évaluer les transferts de richesse qui s’opèrent entre catégories d’assurés. Cependant, dès lors que l’on vise à prendre en compte des contributions et des prestations qui s’échelonnent dans le temps, il faut recourir à un indicateur particulier : le taux de rendement interne (TRI). Cet indicateur est le taux d’intérêt, ou d’actualisation, qui permet d’égaliser pour un assuré la somme des contributions acquittées et celle des pensions perçues.

Les documents de ce dossier du Cor mesurent les redistributions induites par le système de retraite entre plusieurs assurés. Celles-ci diffèrent selon leur niveau de rémunération, la complétude de leur carrière, leur sexe, leur situation familiale ou conjugale ou encore l’âge de départ à la retraite. Selon ces travaux, le système de retraite apparait comme "globalement redistributif : il offre un meilleur rendement aux assurés à bas revenus". "Les dispositifs de solidarité permettent d’améliorer le rendement pour les personnes ayant été au chômage" par exemple, et "le système de retraite offre un rendement meilleur pour les femmes que pour les hommes". Le Cor relève toutefois que "les carrières incomplètes sont pénalisées" et que "le système de retraite incite fortement à atteindre le taux plein, mais présente moins d’incitation financière à reporter le départ à la retraite au-delà". 

> Effets redistributifs sur cycle de vie du système de retraite - Dossier du Cor, séance du 14 octobre 2021

Des étudiants en architecture vont se pencher sur la maison de retraite de demain

13/10/2021- La CNSA a lancé, le 8 octobre dernier, la 15e édition de son concours "Lieux de vie et autonomie". Ce concours, anciennement "Prix CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie", invite les étudiants en architecture à imaginer les établissements médico-sociaux de demain. Il est organisé alternativement, sur "la maison de retraite de demain", comme cette édition, ou sur "les lieux de vie collectifs innovants pour personnes handicapées de demain".

Les futurs architectes sont invités à réfléchir à différentes solutions pour réunir dans leurs projets : innovation, promotion d’une société inclusive, distinction entre vie en communauté et espaces de vie privée, création de lien social entre les résidents et le quartier dans lequel la structure s’implante. Le concours 2020 avait récompensé Camille Ghielmetti et Jacques Veyre de Soras, étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val-de-Seine (ENSAPVS). Leur projet "Hé-berge-r" est un écosystème associant une maison de retraite, un navire-médecin et un établissement scolaire. Il fait de la Loire un biotope propice aux échanges entre personnes âgées, lycéens et médecins.

Les projets pour la 15e édition du concours sont attendus d’ici le 4 avril 2022. Le jury, présidé par Michel Seban, est composé notamment de représentants de l’Anap, des agences régionales de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine et de Normandie, de la Cnav et de la Direction générale de la cohésion sociale. Il délibèrera courant juin pour distinguer les projets lauréats. La remise des prix est prévue à l’automne 2022.

> Cahier des charges du concours d’idées 2022 - CNSA, 8 octobre 2021

> Concours d’idées CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie - Fondation Médéric Alzheimer (présentation des lauréats des concours précédents)

Famille - Logement - Pauvreté et exclusion

Les Relais petite enfance (RPE) ont un nouveau référentiel

13/10/2021- Les missions des Relais petite enfance, anciennement Ram, sont précisées dans un nouveau référentiel, validé le 5 octobre par le conseil d’administration de la Cnaf.

Ce document définit le rôle à multiples facettes des RPE à l’égard des assistants maternels et des professionnels de la garde d’enfant à domicile. Trois missions supplémentaires sont également proposées : un guichet unique en matière d’information sur les modes d’accueil du territoire, une démarche d’analyse de la pratique, ainsi que le renforcement de la promotion de l’accueil individuel.

> Communiqué de presse Cnaf - Caf, 5 octobre 2021

Un dossier d’Économie et Statistiques présente les impacts redistributifs de la familialisation de l’impôt sur le revenu

14/10/2021- Deux articles du dernier numéro d’Économie et Statistiques reviennent, sur la base de micro-simulations, sur les impacts redistributifs de la familialisation de l’impôt sur le revenu. Un article de Clément Carbonnier présente, par ailleurs, dans une perspective historique, la construction de cette spécificité.

Le premier article, rédigé par Guillaume Allègre, Hélène Périvier et Muriel Pucci, revient sur le quotient conjugal. Sur la base du modèle de micro-simulation Ines, ils simulent trois réformes de ce dispositif : une individualisation de l’impôt, la réduction à 1,5 part du quotient conjugal avec la possibilité de choisir entre une option individuelle et le plafonnement du quotient conjugal au même niveau que le quotient familial. Dans ces trois réformes, respectivement 46%, 45% et 7% des couples seraient perdants.

Le second article, sur le même modèle Ines, de Mathias André et Antoine Sireyjol, propose une méthodologie complète visant à individualiser les revenus et les différents dispositifs fiscaux à destination des couples et des familles. Sur la base de données de l'année 2017, la conjugalisation et la familialisation feraient en grande majorité des gagnants, les personnes aisées bénéficiant plus de la première.

> Commentaire - La familialisation des taxes et transferts, un enjeu pour l’impôt sur le revenu et les autres politiques publiques Économie et Statistique n°526-527 - Insee, octobre 2021, Clément Carbonnier

> Imposition des couples et statut marital - Simulation de trois réformes du quotient conjugal en France | Économie et Statistique n°526-527 - Insee, octobre 2021, Guillaume Allègre, Hélène Périvier et Muriel Pucci

> Effets redistributifs de l’imposition des couples et des familles : une étude par microsimulation de l’impôt sur le revenu | Économie et Statistique n°526-527 - Insee, octobre 2021, Mathias André et Antoine Sireyjol

Management - Risques professionnels - Santé au travail

Vers une prise de conscience des conséquences des nuisances sonores sur la santé au travail

15/10/2021- À l’occasion de la 6e édition de la campagne nationale de la santé auditive au travail, qui s’est tenue du 11 au 15 octobre 2021, l’association Journée Nationale de l'Audition (JNA) a diffusé un baromètre sur la perception du bruit en entreprise.

Tous les secteurs d'activité sont aujourd'hui concernés, avec des scores plaçant parfois le commerce et les administrations devant le BTP. La gêne du bruit serait à l'origine de conflits, d'incompréhensions avec la hiérarchie, de demandes de changement d'équipe, d'arrêts de travail. Les populations les moins diplômées sont les plus concernées par la gêne du bruit et ses conséquences sur la santé : fatigue, lassitude, stress, irritabilité, troubles du sommeil, gêne auditive… Les difficultés auditives (gênes auditives momentanées, sifflements et bourdonnements, surdités) sont particulièrement en hausse chez les salariés âgés de 25 à 34 ans.

Dans le même temps, les conséquences des nuisances sonores sur la santé sont de plus en plus connues et font l'objet d'une prise de conscience chez les salariés : près d’un actif concerné par le bruit sur deux (46%) s’est engagé dans au moins une démarche concrète pour protéger son audition.

Pour réduire cette sensibilité au bruit, Sébastien Leroy, porte-parole de la Journée nationale de l’audition, suggère quatre pistes : prévoir des temps de récupération, c’est-à-dire des temps calmes avec aucun bruit au-dessus de 30 décibels ; aménager les espaces de travail avec une meilleure acoustique ; sélectionner des équipements de bureau plus silencieux ; changer les comportements.

> Bruit et Santé auditive au travail "Freins & Idées reçues" - Journée Nationale de l'Audition avec Ifop, septembre 2021

> Santé auditive au travail : la JNA alerte sur l’urgence sur le bruit au travail - Audition infos, 11 octobre 2021, Lucile Perreau

> 4 idées pour réduire les nuisances sonores au bureau - Myhappyjob, 11 octobre 2021, Lucie Tanneau

Les rencontres Santé-Travail ont mis en lumière le rôle des Services de Prévention et de Santé au Travail

13/10/2021- Le réseau Présanse des Services de Prévention et de Santé au Travail (SPSTI), Présanse, a organisé, jeudi 14 octobre, des Rencontres Santé-Travail dans toute la France. La thématique de cette année, "Agir au cœur des entreprises pour assurer la santé de demain", s’inscrit dans le prolongement de la loi du 2 août 2021 qui renforce l'intégration de la santé au travail dans les politiques publiques. Les Rencontres ont été l'occasion, notamment, de mettre en avant la contribution des SPSTI à la santé globale des travailleurs.

Le secrétaire d’État aux Retraites et à la Santé au travail, la présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat, ainsi que les représentants des partenaires sociaux signataires de l’Accord National Interprofessionnel de décembre 2020 ont évoqué les enjeux liés à l’application de la loi et le nouveau rôle des SPSTI.

Une plateforme était disponible pour les rencontres digitalisées et certains événements associés.

> Prévention et Santé au travail : une journée nationale pour mieux faire connaître les missions des Services de Prévention et de Santé au Travail - Les Échos, 11 octobre 2021, proposé par Présanse

> Rencontres Santé-Travail 2021 : événement national en présence du secrétaire d’Etat - Communiqué de presse, Présanse, 7 octobre 2021

La Sécurité sociale

Les chiffres clés de la Sécurité sociale pour l’année 2020 ont été publiés

13/10/2021- Le ministère des Solidarités et de la Santé a diffusé les chiffres clés de la sécurité sociale pour l’année 2020, consolidés au cours de l’année 2021 par la Direction de la Sécurité sociale (DSS). Ce document synthétise en une quarantaine de pages les principales données budgétaires et financières à retenir pour l’année écoulée. 

Les comptes du régime général de la Sécurité sociale sont de nouveau déficitaires : 36,2 Md€ en 2020 (contre 0,5 Md€ en 2019). Le déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) atteint 2,5 Md€ en 2020. Les recettes de la Sécurité sociale ont diminué de 2,9% alors que les dépenses augmentent de 6,2%, notamment sous l’effet de la crise sanitaire. Les dépenses du régime général progressent également de 6,2%. La branche maladie est la plus affectée par la crise avec un déficit de 30,4 Md€ en 2020.

Outre des détails sur les quatre branches du régime général et un point sur le régime agricole, ce document présente une synthèse des indicateurs de performance ainsi que des clés pour comprendre l’organisation de la Sécurité sociale en France. 

> Les chiffres clés de la sécurité sociale pour l’année 2020 - Ministère des Solidarités et de la Santé, 11 octobre 2021

La solidarité entre les générations se renforce dans un contexte de crainte d'une hausse des inégalités et de la pauvreté

13/10/2021 - La Drees publie son baromètre d’opinion portant sur la fin d’année 2020. Il souligne deux tendances principales.

Dans un premier temps, malgré la crise sanitaire, le sentiment d’une "forte solidarité entre générations" s’est consolidé. En 2018, 51% des répondants pensaient que la solidarité avait diminué au cours des dix dernières années. Depuis la crise sanitaire, ils ne sont plus que 26% à estimer que les solidarités diminuent.

Dans un second temps, la crainte d’une hausse des inégalités et de la pauvreté s’est généralisée dans la société. En 2020, "87% des Français estiment que les inégalités vont augmenter à l’avenir et 93% que ce sera le cas pour la pauvreté et l’exclusion". Cela s’explique en partie par une "hausse générale du pessimisme vis-à-vis de l’avenir et par des situations personnelles plus souvent jugées mauvaises", notamment chez les jeunes adultes. Le baromètre souligne également que, six mois après le début de l’épidémie de Covid-19, 23% des sondés estiment que "la crise a été bien gérée par le gouvernement et 57 % qu’elle l’a bien été par les collectivités locales".

Par ailleurs, selon un sondage OpinionWay, réalisé pour le Printemps de l’économie et l’Inseec U, 62% des personnes interrogées seraient contre une augmentation du niveau de protection sociale si cela signifie plus de cotisations sociales et plus de dépenses publiques. Cependant, ce résultat global reflète peu la grande disparité des réponses selon les catégories d’âges. En effet, 67% des 50-64 ans et 73% des 65 ans se déclarent contre, alors que seulement 41% des 18-24 ans et 47% des 25-34 ans sont dans cette situation.

> Crise sanitaire : un lien social maintenu fin 2020 - Drees, 8 octobre 2021, Raphaël Lardeux et Claudine Pirus (DREES)

> Bifurcations : l’heure des choix - OpinionWay pour le Printemps de l'économie et l'Inseec U, 6 octobre 2021

L'actualité des partenaires sociaux

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International

L'OCDE a partagé l'accord sur la taxation des multinationales du numérique, soutenu par 136 pays

14/10/2021- Vendredi 8 octobre, 136 pays ont adhéré à la "Déclaration sur la solution reposant sur deux piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie", après quatre ans de négociations. Tous les pays de l’OCDE soutiennent l’accord, ainsi que les membres du G20.

L’objectif est de poser des limites à la concurrence fiscale et de taxer davantage les multinationales du numérique grâce à deux piliers :

  • Une répartition plus équitable des bénéfices et des droits d’imposition des entreprises multinationales entre les pays. Ce pilier concernera les entreprises dont le chiffre d’affaires mondial dépasse 20 Md€ et dont la rentabilité est supérieure à 10% ;
  • Un impôt mondial minimum sur les sociétés, à un taux fixé à 15%, qui s’appliquera aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 750 M€.

L’accord permettra aux pays de dégager chaque année environ 150 Md$ de recettes supplémentaires. Une convention multilatérale est en cours d’élaboration et devrait être signée en 2022, pour une mise en œuvre effective en 2023.

> La communauté internationale conclut un accord fiscal sans précédent adapté à l’ère du numérique - Communiqué de presse de l'OCDE, 8 octobre 2021

> Taxation des multinationales : accord historique à 136 pays avec un taux fixé à 15% - Le Figaro, 8 octobre 2021, Anne Cheyvialle

> Impôts des multinationales : l'accord historique de l'OCDE qui change tout - Les Echos, 8 octobre 2021, Richard Hiault

Le tribunal constitutionnel polonais met en cause la primauté du droit européen sur le droit national

13/10/2021- Une décision du tribunal constitutionnel polonais, l'une des plus hautes juridictions de l'État, remet en cause la primauté du droit européen sur le droit national. Cette décision est de nature à envenimer les relations entre la Pologne et l’Union européenne (UE). Elle indique en effet que plusieurs articles des traités de l'UE sont anticonstitutionnels et que des décisions de la Cour de justice de l’UE (CJUE) sont incompatibles avec la législation polonaise.

Le principal point d’opposition porte sur l’organisation du système judiciaire polonais. L’État polonais - et surtout le parti conservateur Droit et justice (PiS), au pouvoir depuis 2015 - a, en effet, mis en place une chambre disciplinaire qui peut sanctionner des magistrats, s’ils rendent des décisions fondées sur le droit européen. L’Union estime que les pouvoirs qui sont accordés à cet organe judiciaire sont trop importants et affaiblissent, de fait, l’indépendance des juges. Cette question a été soulevée en avril 2020 avec le lancement d’une procédure d'infraction, puis la saisine de la CJUE en mars 2021.

L’UE, après une nouvelle phase de dialogue avec l’État polonais, pourrait décider de sanctions, notamment financières, contre ce pays. Les fonds du plan de relance - 23 Md€ de subventions et 34 Md€ de prêts à taux très bas - n’ont pas encore été versés. Le commissaire européen chargé de l'Économie, Paolo Gentiloni, n'a pas exclu une possible remise en cause des aides européennes si les autorités polonaises persistaient dans leur position.

> La primauté du droit européen remise en cause par la Pologne - Toute l’Europe, 8 octobre 2021, Raphaël Chamoulaud

> Pourquoi la remise en cause du droit européen par la Pologne fait trembler l'UE - Franceinfo, 9 octobre 2021, France info

> La Pologne conteste la primauté du droit de l’UE : "un débat sur les valeurs" et un "tournant pour l’Europe" - Le Monde, 8 octobre 2021, Julien Lemaignen (réservé aux abonnés)

Actualités générales

Actualités santé

Les taux de syndromes dépressifs diminuent mais restent plus importants chez les jeunes

13/10/2021- La Drees publie une étude portant, notamment, sur la santé mentale des jeunes générations en 2020. Tout d’abord, elle souligne que les taux de syndromes dépressifs sont en diminution dans la population générale entre mai et novembre 2020, passant de 13,5% à 11%, revenant à "un niveau équivalent à celui mesuré en 2019". Ce constat est à nuancer pour les syndromes dépressifs majeurs qui ne régressent pas sur la période et restent à des taux supérieurs à 2019, notamment chez les jeunes.

Par ailleurs, 5% des 15-24 ans déclarent avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois contre 2,8% dans le reste de la population. La Drees souligne également que le fait d’être âgé de 15 à 24 ans ou de 25 à 34 ans, "est un facteur de risque de la présence de syndromes dépressifs", notamment par rapport aux personnes âgées de 35 à 44 ans.

Enfin, l’étude montre que les personnes ayant souffert des symptômes fréquents de la Covid-19 (troubles du goût ou de l’odorat) présentent plus de syndromes dépressifs que le reste de la population générale (21,3% contre 11%). Par ailleurs, celles dans une situation financière critique ou qui déclarent avoir subi une une dégradation de leur situation financière durant la pandémie, font partie "des rares tranches de la population où les taux de syndromes dépressifs ne diminuent pas entre mai et novembre 2020".

> Une dégradation de la santé mentale chez les jeunes en 2020 - Drees, 6 octobre 2021, Jean-Baptiste Hazo, Vianney Costemalle (Drees), Alexandra Rouquette, Nathalie Bajos (Inserm) en collaboration avec l’équipe EpiCov [Nathalie Bajos et Josiane Warszawski (co-responsables scientifiques), Guillaume Bagein (Drees), Carmen Calandra (Inserm), Émilie Counil (Ined), Thomas Deroyon (Drees), Jeanna-Eve Franck (Inserm), Anne Gosselin (Ined), Florence Jusot (Paris-Dauphine) Robin Kreling (Inserm), Xavier de Lamballerie (Inserm), Aude Leduc (Drees), Nathalie Lydié (Santé publique France), Claude Martin (CNRS), Laurence Meyer (Inserm, univ. Paris-Saclay, AP-HP), Sophie Novelli (Inserm, AP-HP), Ariane Pailhé (Ined), Delphine Rahib (Santé publique France), Philippe Raynaud (Drees), Patrick Sillard (Insee), Rémy Slama (Inserm), Alexis Spire (CNRS) 

Certaines prescriptions visuelles pourront être réalisées par les orthoptistes en 2022

14/10/2021- Afin de favoriser l’accès aux soins visuels, le gouvernement prévoit d’autoriser les orthoptistes à prescrire des bilans visuels simples avec, si nécessaire, les verres correcteurs ou les lentilles de contact adéquats. Cela réduirait fortement les délais d’attente des rendez-vous chez les ophtalmologues, qui pourraient ainsi se consacrer davantage aux cas plus complexes. Sans compter les personnes âgées, six millions de patients pourraient être concernés par ce dispositif, qui coûterait 25 M€ à l’Assurance maladie en 2024.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité, et les syndicats des deux professions sont en désaccord. La présidente du syndicat des orthoptistes, Mélanie Ordines, insiste sur la nécessité de développer ce type de solutions, notamment pour "résoudre le problème des patients qui vivent dans des zones médicalement sous-dotées". Un communiqué de presse du syndicat des orthoptistes met en garde contre les conséquences médicales qu'engendrerait un rejet de ce texte. Thierry Bour, président du syndicat national des ophtalmologistes, considère, quant à lui, que la mesure serait une "régression" et "une mesure de démédicalisation".

> Bras de fer entre ophtalmos et orthoptistes sur la prescription de lunettes - Les Echos, 13 octobre 2021, Solveig Godeluck

> Soins visuels : les ophtalmos dans l’œil du gouvernement - L’Opinion, 12 octobre 2021, Anne Bayle-Iniguez

> Touche pas à "Ma Santé 2022" - Les Orthoptistes réagissent ! - Communiqué de presse du syndicat national autonome des orthoptistes, 12 octobre 2021

Contexte économique et social

La Banque des territoires publie l’édition 2021 de son atlas du logement et des territoires

13/10/2021- La Banque des territoires publie son atlas, qui revient notamment sur la dynamique démographique des différentes régions. Pour chacune, il recense également le parc de logements et de logements sociaux et, pour la première fois, le recours à l’éco-prêt.

Avec un zoom par région, cet atlas donne une image socio-démographique détaillée de la France pré-crise. Il présente le nombre d’habitants, la densité de population, les variations de population, la contribution au solde migratoire, le pourcentage de population âgé de moins de 20 ans et de plus de 60 ans, le taux de chômage et le taux de pauvreté. On y constate par exemple que la Bretagne est la région de France où le taux de chômage est le plus faible (6,5%) ; que la population de la région Bourgogne-Franche-Comté a légèrement diminué depuis dix ans (-0,7%) ; ou encore, que le taux de pauvreté en Corse est plus élevé que la moyenne nationale (18,5% contre 14,6%). La rénovation des parcs de logement, en particulier sociaux, notamment sur le plan environnemental, avec l’éco-prêt fait également l’objet d’une analyse détaillée. 

Les questions d’inégalités entre départements font également l’objet d’un article dans le dernier numéro d’Économie et statistique. Plus spécifiquement, une publication Insee Flash porte sur La Réunion. Elle aborde ces sujets en revenant sur des conditions de logement qui s’améliorent, alors que la consommation d’énergie augmente sur l’île.

> Atlas du logement et des territoires 2021 - Banque des territoires, octobre 2021, Paul Schiling et Baptiste Sion
> Les inégalités de revenu entre les départements français depuis cent ans | Économie et Statistique n°526-527 - Insee, 7 octobre 2021, Florian Bonnet, Hippolyte d'Albis et Aurélie Sotura
> Améliorations économiques et sociales, dégradation environnementale | Insee Flash La Réunion n°211 - Insee, 8 octobre 2021, Aurore Fleuret (Insee), Caroline Coudrin (Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement)

Quatre millions de Français ont été fragilisés par la crise sanitaire

13/10/2021- Selon une étude du Crédoc menée en mai dernier auprès d’un échantillon représentatif de 3 202 individus, 8% des Français de plus de 15 ans sont désormais considérés comme des "nouveaux vulnérables". Cela représente quatre millions de Français dont la situation, ces deux dernières années, s’est détériorée au point d’en devenir préoccupante et ce, sur plusieurs fronts : finances personnelles, travail, santé, ou encore logement.

Pour 42% de ces "nouveaux vulnérables", l’accès à un emploi reste plus particulièrement difficile. Ils sont plus nombreux à être en contrats à durée déterminée ou bien au chômage, par rapport au reste de la population. Il s’agit surtout d'"actifs jeunes, travaillant plutôt dans le privé (74%) notamment les secteurs du commerce, de l’hébergement-restauration, des activités culturelles et des services aux ménages, peu diplômés", précise l’étude. Ces jeunes vulnérables ont souvent une famille à charge, et résident dans des grands centres urbains. 

L’étude du Crédoc, publiée le 12 octobre, montre enfin l’importance de l’accompagnement des personnes vulnérables "au bon moment, avant que l’écheveau des problèmes ne devienne quasi inextricable". Au sein des nouveaux vulnérables, un tiers (35%) a bénéficié d’aides, (contre 13% des non vulnérables). Les aides ont eu un impact positif selon le Crédoc qui relève toutefois "des trous dans la raquette" : deux personnes sur trois fragilisées par la période restent tout de même sans aide. Lorsqu’elles ont été aidées par ces dispositifs exceptionnels, les personnes vulnérables sont 83% à se sentir libres de vivre leur vie comme elles l’entendent, soit la même proportion que les non vulnérables. Elles retrouvent également un niveau de confiance similaire dans la protection sociale ou les entreprises privées, et appellent beaucoup moins souvent de leurs vœux un changement radical de société.

> Quatre millions de Français fragilisés par la crise sanitaire - Crédoc, 12 octobre 2021, Sandra Hoibian et Patricia Croutte

> Covid-19 : "Le public le moins diplômé est le plus touché par les conséquences de la crise sanitaire", selon une étude du Crédoc - France info, 11 octobre 2021

TIC santé - E-administration - Services publics

L’espace Mon Compte du site caf.fr a été indisponible pendant deux jours

15/10/2021- Dans un communiqué du 19 septembre dernier, la Cnaf annonçait une évolution à venir pour la connexion à l’espace Mon Compte de la plateforme caf.fr et sur l’application mobile. Elle avait pour but de permettre une identification avec le numéro de Sécurité sociale et non plus le numéro d'allocataire. Un accès depuis le compte de l’Assurance maladie est également possible, via France connect, qui compte désormais plus de 30 millions d’utilisateurs.

La mise en place de cette évolution a cependant été l’objet d’un dysfonctionnement entraînant l’indisponibilité du site du 11 au 13 octobre. Par mesure de précaution, toutes les démarches réalisées durant cette période ont été annulées par mesure de sécurité. En effet, pendant quelques heures à partir du dimanche 10 octobre à 21h, 7 000 dossiers d’allocataires environ ont pu être consultés par d’autres allocataires, avec accès aux numéros de téléphone, aux situations, aux aides reçues ou, enfin, aux adresses.

La cause de l'incident a été "identifiée" mais n’a pas été révélée. Selon Vincent Mazauric, directeur général de la Cnaf, cette "violation de l'intégrité des données" n'est toutefois "pas due à une attaque informatique" et cela ne révèle pas une "vulnérabilité du système informatique".

Le 15 octobre, le site était toujours difficile d'accès, en raison "d'une forte affluence".

> La connexion aux services de la Caf évolue - Communiqué de presse de la Cnaf, 19 sept 2021

> 30 millions d’utilisateurs conquis par FranceConnect ! - Dinum, 7 octobre 2021

> Caf.fr : incident dans le cadre de la mise en place d’un nouveau service d’identification - Communiqué de presse de la Cnaf, 11 octobre 2021

L'actualité des sites internet et réseaux sociaux

> La Cnaf et le réseau des Caf annoncent leur partenariat avec le Programme Malin. C'est un dispositif qui a pour objectif d’accompagner les familles, en particulier celles en difficulté, en les aidant à améliorer la situation nutritionnelle de leurs enfants, tout en tenant compte de leurs visions et de leurs besoins.

> L' Urssaf Caisse nationale met en place un challenge de pas pour inciter les collaborateurs à maintenir leur activité physique tout en gardant le lien avec leurs collègues. L’objectif : à l'aide de l'application Kiplin, faire le plus de pas régulièrement pour son équipe (5 personnes maximum).

Veille réglementaire

 Général

Santé - Social

  • Décret n°2021-1323 du 12 octobre 2021 - JORF du 13 octobre 2021 (conditions d'ouverture et de continuité des droits à certaines prestations familiales dans le contexte de l'épidémie de Covid-19)
  • Arrêté du 8 octobre 2021 - JORF du 15 octobre 2021 (modalités d'organisation de l'accueil en surnombre en établissement et service d'accueil du jeune enfant)
  • Arrêté du 14 octobre 2021 - JORF du 15 octobre 2021 (limitation de la prise en charge des tests Covid-19)
  • Décret n°2021-1343 du 14 octobre 2021 - JORF du 15 octobre 2021 (tests Covid-19)

Sécurité sociale 

  • Arrêté du 9 octobre 2021 - JORF du 10 octobre 2021 (rémunération pour la reconstitution et la délivrance de seringues individuelles préremplies par les pharmaciens ; frais de transport correspondant au retour à domicile des patients transférés en réanimation Dom-Tom ; prise en charge des dépistages par autotests sous supervision)

Autres publications retenues

Agenda

Nominations - Mouvements - Récompenses - Indiscrétions - Marchés - Partenariats

  • Stéphanie Fréchet est nommée directrice par intérim de l'agence régionale de santé de Mayotte - Arrêté du 7 octobre 2021, JORF du 9 octobre 2021
  • Nicole Da Costa est nommée membre suppléant au conseil d'administration de l'Agence nationale de la cohésion des territoires - Arrêté du 27 septembre 2021, JORF du 13 octobre 2021
  • Ilham Bouyazza est nommée membre de la commission supérieure des maladies professionnelles en agriculture au titre de la confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricole (CNMCCA) - Arrêté du 30 septembre 2021, JORF du 13 octobre 2021
  • Nominations dans les directions départementales interministérielles (Yonne, Hautes-Pyrénées, Vienne, Somme, Haute-Loire, Seine-Saint-Denis, Paris) - Arrêté du 13 octobre 2021, JORF du 14 octobre 2021
  • Martine Lefebvre-Ivan est élue présidente de la conférence régionale santé-autonomie (CRSA) des Hauts-de-France - Communiqué de presse de l'ARS des Hauts-de-France, 13 octobre 2021

Statistiques - Chiffres - Classements - Prix

Médias de la semaine

Sondages - Baromètres

Publications - Revues

Rapports - Études - Dossiers - Avis - Notes

Communiqués - Points de vue - Analyses politiques - Faits divers - Enquêtes

 Points de vue 

Communiqués de presse

Hit clics

  1. Rapport sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale 2021 - Cour des comptes, 5 octobre 2021
  2. Actualité du SNFOCOS : page d'accueil du site 
  3. Le nouveau crédo de la cour des comptes "gagner en efficience ou réduire les droits" bute sur un écueil majeur - Think tank Économie Santé, 8 octobre 2021, Philippe Leduc
  4.  Renforcer le modèle français de conciliation entre vie des enfants, vie des parents et vie des entreprises | Rapport Damon-Heydemann - Ministère des Solidarités et de la Santé, 6 octobre 2021
  5. Actualité du SNPDOS-CFDT : page d'accueil du site

 

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