SÉCU HEBDO #72

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Le panorama EN3S de l'actualité internet

dans le domaine de la Sécurité sociale

du 10 au 16 juillet 2021

17/07/2021

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Sommaire

Actualités professionnelles

Actualités professionnelles

Recouvrement - Emploi - Assurance-chômage

De la "garantie jeunes" universelle au "revenu d’engagement"

15/07/2021- Si certains attendaient que soient précisés lundi soir les contours de la "garantie jeunes" universelle, le président de la République a finalement annoncé un "revenu d’engagement". Les contours de celui-ci seront annoncés à la rentrée. On sait d’ores et déjà qu’il concernera les jeunes sans emploi ou formation dans une logique de droits et devoirs. Il devrait ainsi recouvrir un accompagnement individualisé et un revenu accordé en lien avec l’engagement du jeune de s’inscrire dans un parcours qui lui correspond ou l’exercice d’une activité adaptée. Le montant du versement sera conditionné par ceux-ci. Ce nouveau dispositif vient ainsi étendre la logique "accompagnement renforcé - allocation", que l’on trouve d’ores et déjà dans celui de la "Garantie jeunes". Il viendra s’ajouter aux différentes solutions avancées pour favoriser l’insertion des jeunes jusqu’à 25 ans. Plus de deux millions de jeunes ont, par ailleurs, déjà bénéficié d’une des mesures du plan "1 jeune, 1 solution".

> Le "revenu d’engagement" remplace la promesse de "garantie jeunes universelle" - La Croix, 14 juillet 2021, Nathalie Birchem

> "Revenu d'engagement" : Pourquoi Emmanuel Macron veut étendre la "garantie jeunes" pour aider les moins de 26 ans - 20 Minutes, 12 juillet 2021, Nicolas Raffin 

> Service civique, emplois francs, Pacea, CIE… Une myriade de dispositifs pour l’insertion des moins de 25 ans - Le Figaro, 8 juillet 2021, William Plummer (réservé aux abonnés)

> Chômage : Avec le plan "Un jeune, une solution", l’exécutif estime avoir limité la casse - 20 Minutes, 8 juillet 2021, Nicolas Raffin 

La Cour des comptes examine l’accompagnement des entreprises et des salariés pendant la crise sanitaire

12/07/2021- Dans un rapport public thématique, la Cour des comptes s’est penchée sur l’accompagnement des entreprises et des salariés pendant la crise sanitaire. Elle note un soutien gouvernemental massif et rapide à l’emploi, avec des moyens inédits. Elle revient aussi sur les différentes mesures mises en place, comme le régime exceptionnel d’activité partielle (33,8 Md€ prévus en 2020) ou le plan "1 jeune, 1 solution". La Cour relève cependant que la continuité de la crise sanitaire a conduit à superposer les mesures d’urgence initiales avec des mesures plus pérennes intégrées dans le plan de relance. L’objectif de préservation immédiate des emplois est toutefois atteint en dépit de certaines limites et d’un coût non maîtrisé. Elle regrette également un contrôle des dépenses insuffisamment pris en compte.

La Cour formule dix recommandations, réparties en trois chapitres, dévolues tantôt à l’administration centrale, tantôt aux services déconcentrés : garantir le versement à bon droit des aides liées à la crise, mieux cibler les dispositifs, suivre et évaluer les mesures en capitalisant les expériences. Concrètement, figure, par exemple, une nouvelle vague de contrôles a posteriori sur les dossiers d’activité partielle depuis mars 2020 (recommandation 6). Il conviendra de s’appuyer sur des croisements de données, notamment sociales, fiscales et bancaires (recommandation 7).

> Préserver l’emploi : le ministère du travail face à la crise sanitaire | Rapport public thématique - Cour des comptes, 12 juillet 2021

> Synthèse du rapport "Préserver l’emploi : le ministère du travail face à la crise" - Cour des comptes, 12 juillet 2021

> Covid : la Cour des comptes s'inquiète de l' "éparpillement" des aides à l'emploi - Les Echos, 13 juillet 2021

Maladie

Les négociations conventionnelles reprennent entre la Cnam et les syndicats de médecins libéraux

13/07/2021- La Cnam a présenté aux syndicats de médecins libéraux une nouvelle version du projet d’avenant à la convention médicale. Celle-ci marque la reprise des négociations conventionnelles qui étaient restées en suspens depuis décembre 2020.

Ce nouveau projet détaille, notamment, les modalités de mise en œuvre du Service d’accès aux soins (SAS), censé entrer en vigueur en fin d’année. Ce dispositif devrait assurer une meilleure orientation de la population dans leur parcours de soins et permettre notamment d’accéder à distance à un professionnel de santé. Pour le temps consacré au SAS, la Cnam propose que les médecins libéraux obtiennent une rémunération de 90 € bruts par heure avec prise en charge des cotisations sociales. Cette proposition est cependant jugée peu incitative par Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF.

De manière plus générale, les syndicats de médecins libéraux se sont dit favorables à une poursuite des négociations. Ils espèrent une nouvelle proposition d’avenant assortie d’améliorations financières, notamment concernant le montant des consultations pour les visites longues et complexes ou encore pour la rémunération des actes réalisés en télémédecine.

> Négociations : la Cnam rend sa copie - Jim, 8 juillet 2021, F.H

> Du neuf avec l’avenant 9 ? - Le Quotidien du médecin, 16 juillet 2021, Jean Paillard

> Négos conventionnelles, la douche froide ? Pourquoi le projet d'avenant 9 déçoit tous les syndicats de médecins libéraux - Le Quotidien du Médecin, 8 juillet 2021, Loan Tranthimy (réservé aux abonnés)

Retraite - Personnes âgées - Autonomie

Le gouvernement souhaite attendre de meilleures conditions pour la mise en place de la réforme des retraites

13/07/2021- D’après l’allocution d’Emmanuel Macron lundi 12 juillet 2021, la réforme des retraites sera maintenue, mais sa mise en place se fera "dès que les conditions sanitaires seront réunies". Le gouvernement devrait travailler avec les partenaires sociaux à la rentrée. Selon lui, le système "entretient des inégalités majeures" à cause des 42 régimes dont il est composé. Il souhaite donc supprimer les régimes spéciaux pour les nouveaux entrants des secteurs concernés. La mesure principale de la réforme sera le recul de l'âge de départ à la retraite. Il se fera de manière progressive, afin de prendre en compte l’allongement de la durée de vie.

La réforme a été suspendue en mars 2020 dans sa version initiale en raison de la crise sanitaire. Elle revient à nouveau dans le débat public en 2021. Les syndicats et les organisations patronales ne souhaitent pas voir cette réforme mise en place avant 2022.

Les Français, eux, sont majoritairement contre une hausse de l’âge de départ à la retraite. Selon un sondage Elabe, publié jeudi 8 juillet, 71% s’y déclarent opposés. Plus d'une personne sur deux (52%) juge également que "le système de retraite tel qu'il fonctionne aujourd'hui en France fonctionne bien". Ceci est d’autant plus vrai aux yeux des retraités. En effet, 62% d'entre eux estiment que le système fonctionne, contre 49% chez les actifs. Concernant les régimes spéciaux de retraite, 65% des personnes interrogées sont favorables à "la suppression des 42 régimes existants".

> Macron veut une réforme des retraites, mais pas maintenant - Huffington Post, 12 juillet 2021, AFP

> Retraites : plus de 7 Français sur 10 opposés à une hausse de l'âge de départ, selon un sondage - LCI, 8 juillet 2021, TG avec AFP

Les sixièmes rencontres "Vivre à domicile : des conditions à (re)penser ? Âge, handicap et autonomie" viennent de se terminer

13/07/2021- La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) vient d’organiser la 6ème édition de ses Rencontres, "Vivre à domicile : des conditions à (re)penser ? Âge, handicap et autonomie".

Cet évènement a permis aux différents participants d’échanger sur les politiques de soutien à l’autonomie et plus spécifiquement sur le virage domiciliaire face à la crise sanitaire. Par ailleurs, les intervenants sont revenus sur la nécessité de placer les personnes âgées dépendantes ou handicapées au centre "des réflexions et des politiques de l'autonomie".

Ces rencontres ont également permis de comparer le système français "d’accompagnement au domicile des personnes âgées et en situation de handicap" avec celui de pays ayant engagé des politiques domiciliaires volontaristes comme l'Allemagne, la Suisse ou le Japon.

> 6es Rencontres recherche & innovation de la CNSA - Capgeris, 6 juillet 2021

Famille - Logement - Pauvreté et exclusion

Les députés adoptent, en première lecture, le projet de loi sur la protection de l’enfance

13/07/2021- Ce projet de loi prévoit, notamment, certaines dispositions devant permettre de mieux garantir la sécurité des jeunes accueillis dans les foyers.

Parmi elles figure le renforcement des mesures de contrôle dans les établissements d’accueil. Le texte prévoit ainsi la vérification systématique des antécédents judiciaires des professionnels, l’adoption par chaque établissement d’une "politique de prévention", ou encore la création d’un poste de référent que l’enfant pourra saisir en cas de problème. Marie-Laure de Guardia-Piquemal, directrice d’un foyer à Perpignan, souligne que ces mesures doivent s’accompagner d’un renforcement de la formation des équipes travaillant en foyer. Ceci n’est cependant pas prévu actuellement par le projet de loi.

Dans ce texte, figure également le principe de rassemblement des frères et sœurs dans un même lieu d’accueil. Pour assurer le respect de cette mesure, le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait créer 600 nouvelles places de fratrie dans les départements.

> Protection de l’enfance : des mesures pour évacuer la violence des foyers - La Croix, 8 juillet 2021, Emmanuelle Lucas

> Protection de l’enfance : les points forts et faibles de la loi - Huffington Post, 9 juillet 2021, Lucie Hennequin

L’Institut des politiques publiques (IPP) évalue les impacts budgétaires et redistributifs de la réforme des aides au logement

13/07/2021- À la demande de la fédération des entreprises sociales pour l’habitat (fédération des ESH), l’IPP publie les résultats d’une étude sur les effets budgétaires et redistributifs de la réforme des aides au logement. Cette évaluation se base sur l’année 2020, en l’absence de crise sanitaire, afin d’isoler les effets de la réforme et de la crise sanitaire. Les résultats de l’étude doivent ainsi être interprétés comme l’effet de la réforme dans un monde sans crise liée à la Covid-19.

Selon l’Institut, la réforme aurait engendré une baisse de dépenses d’aides au logement de l’ordre de 1,2 Md€ annuels, ce qui correspond à une baisse de 8,1% par rapport à une dépense simulée dans la réforme de 14,8 Md€. Cette diminution cache toutefois des effets très hétérogènes en lien avec la diversité des trajectoires et la complexité des dispositifs d’ajustement des ressources. Les pertes moyennes en matière d’aides au logement se situent au niveau des quatrième et cinquième dixièmes de niveau de vie. Les plus faibles revenus, sont en moyenne peu affectés par la réforme.

Les jeunes actifs occupés sont les plus affectés par la réforme : 33% des moins de 25 ans non-étudiants sont perdants. Du fait des dispositifs spécifiques dont ils sont bénéficiaires, les étudiants sont relativement peu touchés. La composition familiale est également un facteur important.

L’IPP souligne, par ailleurs, l’opportunité proposée par la réforme de remettre au centre du débat le barème des aides au logement. Cette modification offre de nouvelles perspectives en matière de mode de calcul des prestations et sur la période prise en compte pour le calcul des ressources et leur réévaluation.

> Les aides au logement en temps réel : évaluation d'impact | Rapport IPP n°35 - Institut des politiques publiques, juillet 2021, Paul Dutronc-Postel, Brice Fabre et Chloé Lallemand

Management - Risques professionnels - Santé au travail

Le Sénat approuve une proposition de loi concernant la santé au travail

15/07/2021- La chambre haute du Parlement a adopté mardi 6 juillet, en première lecture, une proposition de loi ayant pour objectif de "renforcer la prévention en santé au travail".

Selon la proposition, les services de santé au travail (SST) deviendront des services de prévention de santé au travail (SPST). Leur "offre socle" serait plus accessible. La pénurie de médecins du travail sera contrée par un recours à des médecins généralistes volontaires, appelés "médecins praticiens correspondants". Pour les médecins du travail, la consultation du dossier médical partagé (DMP) deviendra possible avec l’accord du salarié. Un volet sur la lutte contre le harcèlement sexuel est également présent dans la proposition.

Dans le même temps, la Commission européenne a adopté un plan d’actions pour mieux protéger les travailleurs. Cette nouvelle stratégie va s’articuler autour de trois axes : l’anticipation et la gestion des changements à venir, l’amélioration de la prévention des maladies et accidents liés au travail et de la préparation à d’éventuelles menaces pour la santé. La Commission actualisera également les règles relatives aux substances chimiques dangereuses afin de lutter contre le cancer et les maladies reproductives et respiratoires. 

> La réforme sur la prévention en santé au travail approuvée par le Sénat - Euractiv, 7 juillet 2021, Anne Damiani

> Santé au travail : l’Europe veut aller plus loin ! - Communique de presse de l'UNSA, 12 juillet 2021

La délégation sénatoriale aux entreprises s'intéresse aux nouveaux modes de travail et de management

13/07/2021- Après avoir organisé 18 tables rondes et réunions, et auditionné 45 personnes, la délégation sénatoriale aux entreprises a rendu public ses travaux relatifs aux nouveaux modes de travail et de management émergeants en lien avec la crise sanitaire. Elle évoque ainsi une rupture spatio-temporelle du travail ainsi qu’une redéfinition des relations contractuelles avec les travailleurs. Pour la délégation, les frontières entre salariat et travail indépendant se brouillent, notamment avec l’apparition de formes de travail hybride, comme le portage salarial ou les plateformes numériques. Après un comparatif des régimes de protection sociale entre travailleur salarié et travailleur indépendant, la délégation propose d’élargir le champ de la réflexion au "paysage de l’indépendance".

Les auteurs formulent quinze propositions articulées autour des quatre axes suivants : créer les conditions d’une synergie pour conjuguer nouveaux modes de travail et dynamisme des territoires, assurer l’équité entre travailleurs, encourager le développement des outils en faveur de l’emploi et enfin, accompagner le renforcement de la prévention en santé au travail.

> Rapport d’information relatif aux nouveaux modes de travail et de management - Sénat, 8 juillet 2021, Martine Berthet, Michel Canévet et Fabien Gay

> Synthèse du rapport d’information sénatorial - Sénat, 8 juillet 2021

> Le Sénat veut mieux accompagner les entreprises et les salariés face à l’évolution des modes de travail - Public Sénat, 8 juillet 2021, Public Sénat

La Sécurité sociale

La Drees publie son rapport d’activité pour l’année 2020

13/07/2021- Comme pour de nombreuses institutions, l’activité de la Drees en 2020 a été fortement marquée par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Elle s’est ainsi adaptée rapidement pour venir en appui au ministère des Solidarités et de la Santé pour documenter la crise et ses conséquences ainsi que pour éclairer la décision.

Concernant le versant sanitaire de la pandémie, le Panel des médecins généralistes, enquête récurrente de la direction, a pu être adapté et utilisé pour mesurer l’effet de la pandémie sur leur pratique. L’enquête Epicov, portée par la Drees et l’Inserm a permis d’apporter des informations sur la diffusion du virus et d’observer certaines conséquences de l’épidémie sur les individus. L’outil SI-VIC a également facilité l’analyse des parcours des patients hospitalisés en lien avec la Covid, alors que SI-DEP a rendu possible une exploitation rapide des données relatives aux tests virologiques de dépistage.

La Drees a, par ailleurs, pu suivre les conséquences sociales de la crise grâce à un suivi mensuel des prestations de solidarité. Elle a également fourni un accompagnement et un appui opérationnel à la gestion de la crise sanitaire. Elle est venue en renfort du Centre de crise sanitaire (CCS) avec plus de 15 équivalent temps plein (ETP) consacrés à la production et à l’analyse des données liées à la crise. Elle a réussi à récupérer rapidement de nouvelles données non collectées jusqu’à présent et à développer des outils de restitution des données.

Au-delà de la crise sanitaire, la direction du ministère des Solidarités et de la Santé a maintenu son rôle d’appui et de conseil, notamment en lien avec la réforme du Grand âge et de l’Autonomie. Certaines enquêtes ont toutefois dû être reportées du fait de la crise sanitaire. Le site de la Drees a également été rénové.

> Rapport d'activité 2020 - Drees, 12 juillet 2021

L'actualité des partenaires sociaux

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International

Le variant Delta se propage dans de nombreux pays tandis que de nouveaux vaccins voient le jour

15/07/2021- Des pays d’Asie du Sud-Est sont touchés par une recrudescence du nombre de cas de Covid-19. C’est le cas, par exemple, de l’Indonésie, qui compte des dizaines de milliers de nouveaux cas chaque jour, et a enregistré un record de 1 040 décès quotidiens. Le variant Delta est en grande partie responsable de la hausse massive des cas dans le pays. L’Indonésie fait partie des pays avec les taux de dépistage les plus bas, les chiffres pourraient donc même être sous-évalués. Le pays appelle à l’aide d’autres pays comme la Chine ou l’Australie, notamment pour l’approvisionnement en oxygène. Dans les zones les plus touchées, de nouvelles restrictions sont mises en place, comme la fermeture des mosquées et des églises, ou encore une limitation des horaires des magasins et restaurants.

En Corée du Sud, des restrictions plus strictes sont imposées depuis lundi à Séoul. En effet, en raison d’une pénurie de doses, la vaccination progresse lentement, et le gouvernement a annoncé un nombre de cas record vendredi 9 juillet. Les écoles, les bars et les discothèques sont fermés durant deux semaines, et il est désormais interdit de se rassembler à plus de deux après 18h.

Le nombre de cas augmente partout, et Cuba, qui a enregistré 218 376 cas, se félicite d’être parvenu à mettre au point un vaccin efficace à 91,2% après la troisième injection. Baptisé Soberana 2, ce nouveau vaccin a été développé par l’Institut Finlay de vaccination. Il fait partie des cinq candidats-vaccins en cours de développement dans le pays, dont Adbala, qui doit très prochainement recevoir l’autorisation officielle des autorités. D’autres pays sont intéressés par les vaccins cubains, comme le Venezuela, qui a déjà annoncé l’achat de 12 millions de doses d’Abdala. Ce pays a déjà commencé à l’utiliser dans sa campagne de vaccination.

En France, la courbe épidémique est en hausse depuis le début du mois. Le Conseil scientifique se félicite de l'avancée de la vaccination, mais évoque la nécessité d'une troisième dose chez les plus âgés.

> Covid-19 : submergée par le variant Delta, l'Indonésie est au bord du gouffre - Yahoo Actualités, 9 juillet 2021, Maxime Poul

> Covid-19 : Séoul va connaître ses restrictions les plus drastiques - Le Figaro, 9 juillet 2021, Le Figaro avec AFP

> Cuba: le deuxième candidat-vaccin anti-Covid efficace à 91,2% - Sciences et Avenir, 9 juillet 2021, AFP

> Vaccination : où se situe la France par rapport à ses voisins européens ? - Medscape, 13 juillet 2021, Stéphanie Lavaud

La reprise économique reste "incomplète" selon l’OCDE qui appelle à la vigilance

13/07/2021- La situation s’améliore sur le marché du travail, constate l’OCDE. En mai 2021, le taux de chômage dans la zone étudiée s’élevait à 6,6%, en baisse par rapport aux 8,8% enregistrés en avril 2020, au plus fort de la première vague de la pandémie. Toutefois, même si elle est plus rapide que prévu, la reprise reste incomplète. Dans les pays de l’OCDE, on compte encore huit millions de chômeurs de plus qu’avant la crise, et plus de 14 millions d’inactifs supplémentaires. L’OCDE estime que les niveaux d’emploi antérieurs à la pandémie ne pourront pas être atteints avant 2023.

Il est ainsi crucial, selon l’organisation internationale, de mettre en place un cadre d’action adapté pour encourager l'investissement des entreprises et la création d'emplois. Elle alerte également sur les risques d’un retrait prématuré des mesures de soutien qui pourrait mettre en péril la reprise. Il faut cependant veiller, selon elle, à les cibler sur les secteurs, entreprises et populations les plus vulnérables (les jeunes, les femmes, les personnes peu qualifiées et les travailleurs de première ligne).

Enfin, l’OCDE définit trois priorités pour la sortie de crise : assurer la mise en relation des individus et des emplois ; investir dans des politiques efficaces dans le domaine des compétences afin d’orienter tous les acteurs vers les professions ou secteurs à fort potentiel de croissance ; et enfin, combler les lacunes, de longue date selon l’organisation, des systèmes de protection sociale.

> Perspectives de l'emploi de l'OCDE 2021 - OCDE, juillet 2021 (en anglais)

> Perspectives de l'emploi de l'OCDE 2021 - OCDE, juillet 2021 (résumé en français)

Actualités générales

Actualités santé

La Drees publie une enquête portant sur les attitudes et pratiques préventives en médecine générale

13/07/2021- Selon la Drees, "un médecin généraliste sur cinq déclare avoir contribué à l’organisation d’actions de prévention collective au cours des deux dernières années et près d’un praticien sur trois a déjà participé ou a l’intention de participer au dispositif Mois sans tabac"

Par ailleurs, trois quarts des médecins généralistes français proposent des messages et outils de prévention dans leurs cabinets. La même proportion connait au moins "une des deux principales cotations de consultations complexes dédiées à la prévention". D’après cette enquête, la mise en place de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), introduite par la convention médicale de 2011, a eu un effet positif sur leurs pratiques préventives. Elle souligne également que les praticiens les plus jeunes sont aussi les plus enclins à mettre en œuvre les méthodes et outils de prévention.

Enfin, un peu moins de la moitié des médecins généralistes (46%) estime que la création de consultations spécifiques dédiées à la prévention leur "permet ou permettrait d’y consacrer plus de temps". Selon l’enquête, cet écart s’explique par la pratique ou non de cotations de consultations complexes. Les praticiens y ayant fréquemment recours sont plus nombreux à souhaiter des créneaux dédiés, contrairement à ceux qui ne les utilisent pas.

> Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de prévention - Drees, 7 juillet 2021, Marie-Astrid Metten, Jean-François Buyck, Sandrine David

Le Conseil d’État juge que quinze universités doivent ouvrir plus de places en deuxième année dans le cadre de la réforme des études de médecine

13/07/2021- À la demande d’associations étudiantes, le Conseil d’État a annulé l’arrêté ministériel fixant le nombre de places en deuxième année allouées aux étudiants en première année commune aux études de santé (PACES) sans toutefois remettre en cause les décisions d’admission déjà notifiées. Il précise par ailleurs que les quinze universités concernées doivent, dès à présent, augmenter le nombre de places en deuxième année au bénéfice des étudiants en licence accès santé (LAS) et en parcours accès santé spécifique (PASS) pour accueillir au moins 20% d’étudiants de plus à la rentrée 2021. En effet, 48% des places de deuxième année sont attribuées à des PACES alors qu’ils ne représentent que 30% des étudiants de première année.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réforme des études de santé initiée par la loi du 24 juillet 2019. Celle-ci supprime le numerus clausus déterminant le nombre d’étudiants de première année de PACES pouvant poursuivre en deuxième année. Depuis la rentrée universitaire 2020, l’accès en deuxième année est désormais accessible aux étudiants engagés dans de nouveaux parcours de formation ayant remplacé la PACES, notamment la LAS et le PASS. Le nombre de places est désormais déterminé pour chaque université en fonction de leur capacité de formation et des besoins en santé.

> Le Conseil d'État juge que quinze universités doivent augmenter le nombre de places en 2ème année d’études de santé au bénéfice des étudiants en LAS et en PASS - Conseil d'État, 8 juillet 2021

> Réforme des études de santé : Le Conseil d’Etat oblige 15 facs à ouvrir plus de places - 20 Minutes, 9 juillet 2021, 20 Minutes avec AFP

Contexte économique et social

La Banque de France adresse une lettre au président de la République

13/07/2021- Alors que semble se dessiner une sortie de la crise de la Covid, la Banque de France adresse une lettre au président de la République pour lui faire part d’une revue stratégique de la situation économique et monétaire. Elle y expose également ses priorités pour que la reprise soit durable.

Cette lettre fait le bilan économique du "choc" sans précédent de 2020. La France devrait toutefois connaître une croissance cumulée d’environ 10%, en 2021-2022, même dans le cas où le variant Delta provoquerait le retour de certaines restrictions sanitaires. Selon les experts, l’amortisseur budgétaire, à plus de 8% du PIB en 2020 et encore la moitié de ce montant en 2021, a permis de préserver en moyenne le pouvoir d’achat des ménages et la situation financière des entreprises. La politique monétaire de l’Eurosystème, de son côté, a contribué selon eux à construire un véritable "pont de financement" en faveur notamment des PME. La Banque centrale européenne (BCE) aura ainsi contribué, sur 2020-2022, à la préservation de deux millions d’emplois, rappelle la Banque de France.

Dans ce contexte, elle identifie trois défis à relever pour lesquels la politique monétaire aura un rôle crucial. Le premier porte sur la sortie de crise et son risque d’inflation. En Europe au moins, les tensions sur certains prix apparaissent temporaires selon l’institution, et l’inflation devrait revenir vers 1,4% d’ici à 2023. Un autre défi sera celui de la dette publique, que la Banque centrale ne peut en aucun cas annuler. Le désendettement de la France est donc essentiel et requerra l’addition de trois instruments : le temps, la croissance (amplifiée par des réformes) et enfin l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques françaises. 

> Lettre au président de la République : "La politique monétaire au-delà de la crise Covid" - Banque de France, 9 juillet 2021

Comment mieux identifier et accompagner les compétences de la transition écologique ?

13/07/2021- Un cycle de webconférences sur le thème "identifier et accompagner les compétences de la transition écologique" a été organisé par l'Ademe, le Céreq, France Stratégie et le CGDD en 2020. Une synthèse des contributions a été mise en ligne.

À travers des constats, des illustrations, des réflexions prospectives voire des préconisations, elle fait émerger quatre enjeux : observer et anticiper les évolutions des métiers et compétences liées à la transition écologique ; favoriser la prise en compte des enjeux emplois-compétences de la transition écologique ; adapter l'offre de formation, initiale et continue, à la transition écologique ; et enfin appréhender les mutations économiques et favoriser les transitions professionnelles.

De fait, quatre enseignements principaux ont émergé des contributions. En premier lieu, la transition écologique, peut-être plus encore que la transition numérique (pour partie technologique), revêt une dimension systémique. Les mutations qu’elle induit imposent, dès lors, dans un deuxième temps, "décloisonnement, transversalité et interdisciplinarité" pour les appréhender. Dans un troisième temps, il est nécessaire pour les auteurs de réaffirmer que le temps de la prise de conscience et de l'action est un temps long. Ils estiment qu’il faut donc assumer collectivement une approche progressive, mais constante. Enfin, dans un dernier temps, ils rappellent que les transformations des métiers et des compétences nécessitent d’être ancrées dans l'activité professionnelle, à tous les échelons, pour favoriser un réel essaimage de ces compétences.

> Synthèse du cycle 2020 de webconférences - Identifier et accompagner les compétences de la transition écologique - France Stratégie, 7 juillet 2021

TIC santé - E-administration - Services publics

Vers une harmonisation des pouvoirs d’enquête et de contrôle des administrations ?

13/07/2021- Le Conseil d’État a publié le 6 juillet dernier une étude sur les pouvoirs de contrôle et d’enquête de l’administration vis-à-vis des entreprises et des citoyens. Dans cette dernière, il constate la stratification et la multiplication des pouvoirs donnés aux administrations (services de l’État, autorités indépendantes) et l’absence de vision d’ensemble. Il propose une harmonisation des usages et une simplification des attributions et des compétences, afin d’améliorer le déroulement et l’efficacité de ces contrôles qui font partie intégrante du pacte social.

La Haute juridiction formule ainsi 12 recommandations autour des trois grands axes suivants :

  • Harmoniser les pouvoirs d’enquête et de contrôle des administrations ;
  • Simplifier et rationaliser les attributions et la répartition des compétences. Rendre caducs les pouvoirs inutilisés ;
  • Mieux connaître et faire connaître les activités d’enquête et de contrôle, en définissant des indicateurs cohérents de suivi et en demandant aux administrations concernées de rendre compte de leur activité.

Dans le même temps, l’OCDE demande aux pouvoirs publics de chercher en priorité, dans l’après-Covid, à renforcer la résilience face aux crises et à reconquérir la confiance des citoyens. Trois domaines sont à privilégier pour l’Organisation : la lutte contre la mésinformation, l’amélioration de la représentation et de la participation dans la vie publique, le renforcement de la gouvernance.

> Le Conseil d’État rend son diagnostic et ses propositions sur les pouvoirs d’enquête de l’administration - Conseil d’État, 6 juillet 2021

> Le Conseil d'État rend son diagnostic sur les pouvoirs d'enquête de l'administration - Affiches parisiennes, 6 juillet 2021, AP Rédaction

> Selon l’OCDE, les pouvoirs publics devraient chercher en priorité, dans l’après-Covid, à renforcer la résilience face aux crises et à reconquérir la confiance des citoyens - OCDE, 9 juillet 2021

L'actualité des sites internet et réseaux sociaux

> Pour la première fois en Ile-de-France, l’Assurance Maladie, en partenariat avec la Ville de Paris, invite les jeunes à participer à “SORTEZ AMÉLIE DE LÀ !” : un escape game gratuit sur le thème de la santé.

Veille réglementaire

 Général

Santé - Social

Projets / propositions de loi

> Représentation des travailleurs indépendants recourant pour leur activité aux plateformes

La ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a présenté, lors du Conseil des ministres du 13 juillet, un projet de loi ratifiant l’ordonnance n°2021-484 du 21 avril 2021 relative aux modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant pour leur activité aux plateformes et aux conditions d’exercice de cette représentation. Ce projet de loi porte également habilitation du Gouvernement à compléter par ordonnance les règles organisant le dialogue social avec les plateformes.

> Projet de loi ratifiant diverses ordonnances dans les domaines des solidarités et de la santé

Le ministre des Solidarités et de la Santé a présenté, lors du Conseil des ministres du 13 juillet, un projet de loi ratifiant diverses ordonnances dans les domaines des solidarités et de la santé.

Trois de ces ordonnances concrétisent des engagements pris au sein de la stratégie de transformation du système de santé "Ma Santé 2022" et du Ségur de la santé.

> Avant-projet de loi relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire

Un avant-projet de loi relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire a été soumis pour avis au Conseil d’État. Ce texte, qui sera présenté en Conseil des ministres le 21 juillet prochain, aborde notamment le pass sanitaire, la vaccination des soignants et l'autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre le SARS-Cov-2.

Autres publications retenues

Agenda

  • 7 et 8 septembre 2021 : Les Assises Nationales des Ehpad - Maison de la Chimie (Paris)
  • 15 septembre 2021 : Forum "Santé 2025" - Les Echos-Le Parisien Événements
  • 15 novembre 2021 : Le COR est-il trop optimiste ? Quelles hypothèses économiques retenir pour les projections de long terme du système de retraite français ? - 

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