SÉCU HEBDO #74

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Le panorama EN3S de l'actualité internet

dans le domaine de la Sécurité sociale

du 24 au 30 juillet 2021

31/07/2021

En cas de difficulté d'affichage, merci de cliquer ici

Toute l’équipe de Sécu Hebdo vous souhaite un bel été et de très bonnes vacances. En attendant de vous retrouver le 28 août 2021 avec la parution de SH 75, profitez du mois d’août pour voir ou revoir les lettres précédentes ! 

Sommaire

Actualités professionnelles

Actualités professionnelles

Recouvrement - Emploi - Assurance-chômage

Des demandeurs d’emploi en baisse et de plus en plus satisfaits des services de Pôle emploi

29/07/2021- Selon la Dares, la progression de l’activité se poursuit en juin avec l’assouplis-sement des mesures sanitaires consécutif au déconfinement : le télétravail poursuit sa baisse et 77% des salariés travaillent dans une entreprise dont l’activité est inchangée ou en hausse du fait de la crise sanitaire (après 71% en mai), soit la proportion est la plus élevée depuis le début de la crise. Les très fortes baisses de l’activité continuent de reculer fortement dans le secteur de l’hébergement restauration et des arts et spectacles. En conséquence, le recours à l’activité partielle en juin est au plus bas depuis septembre 2020. 1,3 million de salariés auraient effectivement été en activité partielle au mois de juin 2021 (soit 7% des salariés du privé), après 2,3 millions en mai, pour un nombre d’heures chômées correspondant à 0,4 million de salariés travaillant à temps plein sur le mois. Les perspectives de reprise s’améliorent toujours par rapport au mois précédent même si l’incertitude reste élevée, notamment via les difficultés d’approvisionnement qui continuent de s’intensifier par exemple dans l’industrie et la construction.

Cette "embellie" se traduit notamment par une diminution du nombre de demandeurs d'emploi. En moyenne au deuxième trimestre 2021, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s'établit à 5 688 700 selon la Dares. Parmi elles, 3 510 500 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 178 200 exercent une activité réduite (catégories B, C). Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A baisse de 1,4% (50 100) au second trimestre 2021 et de 15,3% sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 4,0% par rapport au trimestre précédent et sur la même période celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) décroît de 0,5%. Au total, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C diminue de 0,5% sur ce trimestre (28 200) et de 2,1% sur un an.

Parallèlement, Pôle emploi présente des statistiques sur la part des demandeurs d’emploi indemnisables, c’est-à-dire ceux qui bénéficient d’un droit à l’indemnisation (droit ouvert). Ils peuvent être soit indemnisés au titre de ce droit, soit momentanément non indemnisés (délai d’attente, différé, exercice d’une activité, prise en charge par la Sécurité sociale). Fin décembre 2020, en France métropolitaine, 70,1% des 5,7 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B et C sont indemnisables. Ce taux est en hausse de 0,4 point sur un an. Parmi elles, 62,1% sont indemnisables au titre de l’Assurance chômage (+0,6 point sur un an), 6,5% (-0,2 point sur un an) le sont au titre de l’allocation de solidarité spécifique (ASS, accordée aux assurés ayant épuisé leurs droits au chômage prise en charge par l’État).

Le service public de l’emploi présente également les résultats de son baromètre national de satisfaction des demandeurs d’emploi. En 2020, 83% des demandeurs d’emploi sont satisfaits des services rendus par Pôle emploi, soit une progression de quatre points par rapport à 2019 et de 16 points par rapport à 2013. Cette tendance est encore plus marquée cette année chez les publics jeunes : 88% d’entre eux sont satisfaits des services. L’évolution du niveau de satisfaction est notamment portée par la qualité de l’accueil et des échanges avec les usagers, ainsi que par les évolutions réalisées sur l’offre de service numérique : 93% des utilisateurs en sont satisfaits, soit une hausse de trois points par rapport à 2019. Dans le contexte de crise sanitaire, "les demandeurs d’emploi réaffirment le besoin de bénéficier d’un suivi et d’un accompagnement encore plus personnalisé", premier besoin cité cette année, relève Pôle emploi.

> Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire en juin 2021 - Dares, 29 juillet 2021

> Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi au 2e trimestre 2021 - Dares, 27 juillet 2021

> Part des demandeurs d'emploi indemnisables : situation au 31 décembre 2020 - Pôle emploi, 26 juillet 2021, Nicolas Vanni

> Résultats du Baromètre de satisfaction national 2020 de Pôle emploi auprès des demandeurs d’emploi - Pôle emploi, 23 juillet 2021

Les plates-formes numériques semblent développer le recours au CDI

28/07/2021- L’entreprise chinoise Caocao vient d’annoncer qu’elle commencerait à recruter en CDI une partie de ses chauffeurs en France. D’autres sociétés avaient également pris des mesures en ce sens, comme Just Eat Takeway ou Geely.

Plusieurs types de CDI sont actuellement proposés aux livreurs ou chauffeurs : des temps complets de 39h ou des temps partiels garantissant une rémunération au SMIC horaire, indépendamment du nombre de courses effectuées.

Cette nouvelle stratégie de recrutement en France intervient après la décision de la Cour de cassation, rendue en mars 2020. Cette dernière oblige l’entreprise Uber à requalifier ses chauffeurs "en salariés", estimant qu’il existe un "lien de subordination entre le chauffeur et la société". Par ailleurs, la Commission européenne mène depuis février dernier une consultation sur les droits des travailleurs des plates-formes numériques, pour décider possiblement d’une nouvelle législation sur le sujet d’ici fin 2021.

> Le VTC chinois Caocao veut recruter une partie de ses chauffeurs en CDI - Les Echos, 26 juillet 2021, Ciara Boulman

> La plateforme VTC Caocao va proposer des CDI à ses chauffeurs en France - La Tribune, 26 juillet 2021

Maladie

Comment l'isolement des cas contacts est-il désormais géré ?

28/07/2021- L’Assurance maladie a réactualisé, le 22 juillet, sa fiche sur la gestion des cas contacts. Pour ceux qui sont vaccinés contre la Covid-19, l’obligation de s’isoler n’est pas maintenue. Ils doivent toutefois respecter des règles sanitaires strictes, incluant entre autres, deux tests de dépistage, l'un immédiatement et l'autre, sept jours après la rencontre potentielle avec le virus. Pour les cas contacts non vaccinés ou immunodéprimés, la personne devra se soumettre à un test de dépistage suivi d'un isolement à domicile. 

Ces mesures font suite aux annonces du Premier ministre sur la gestion de la crise sanitaire, en lien avec le projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire. Ce dernier contient également plusieurs dispositifs à destination des travailleurs indépendants.

En effet, le gouvernement ayant décidé d’imposer un isolement de dix jours aux personnes positives à la Covid-19, des dispositions de soutien sont prévues pour en limiter les conséquences économiques. Ainsi, le texte met en place une neutralisation des revenus de 2020 pour le calcul des indemnités journalières maladie et maternité, si celle-ci est favorable aux travailleurs indépendants. Dans un amendement, le gouvernement a précisé que cette mesure "permettra de neutraliser les effets de la crise sanitaire en 2020 sur un volet important de la protection sociale des indépendants, les protégeant mieux face au risque de maladie et en cas de maternité".

> Covid-19 : l’Assurance maladie publie de nouvelles consignes concernant les cas contact - Previssima, 26 juillet 2021, Kahina

> Arrêt maladie : ces mesures pour mieux indemniser les travailleurs indépendants positifs au Covid-19 - Capital, 23 juillet 2021, Sarah Asali

Retraite - Personnes âgées - Autonomie

L’évolution des décès des pensionnés de la CNRACL, de l’Ircantec, du FSPOEIE et de la retraite des Mines, durant la pandémie de Covid-19

28/07/2021- La Caisse des dépôts propose un premier constat sur l’évolution des décès observés durant la pandémie de Covid-19 parmi les pensionnés de quatre régimes de retraite qu’elle gère : la CNRACL (retraite de la fonction publique locale et hospitalière), l’Ircantec (retraite complémentaire des non-titulaires de la fonction publique), le FSPOEIE (retraite des ouvriers de l’État) et la retraite des Mines. L’augmentation du nombre de décès de pensionnés entre 2019 et 2020 est ainsi évaluée à +6% pour le FSPOEIE, +9,3% pour l’Ircantec, +10% pour la retraite des Mines et +10,5% pour la CNRACL. Ces résultats sont comparables à ceux observés au niveau national : 669 000 personnes sont décédées en France en 2020, soit une augmentation de 9,1% par rapport à 2019. Cette relative similitude est intéressante car les dynamiques de décès entre 2015 et 2019 étaient, quant à elles, assez différentes : l’évolution annuelle moyenne observée au niveau national était de +0,8% contre une baisse au FSPOEIE (-1%) et aux Mines (-2,9%) et une hausse plus dynamique à l’Ircantec (+1,1%) et à la CNRACL (+4,4%).

L'institution note que la hausse des décès observée est inégale selon les régions pour les quatre régimes étudiés : elle est globalement plus forte dans la moitié Est et en Île-de-France, mais avec des variations selon les régimes. Ainsi, la CNRACL connait une hausse des décès plus importante dans les Hauts-de-France. Dans tous les cas, on retrouve une hausse particulièrement marquée des décès parmi les retraités les plus âgés.

Comme pour la mortalité de la population générale en France, la hausse des décès observée en 2020 pour chacun de ces quatre régimes de retraite a évolué au rythme des vagues de la crise sanitaire, avec un pic des décès le 31 mars pour la CNRACL et le 3 avril pour l’Ircantec. Lors de ces pics du printemps 2020, le nombre de décès journaliers a atteint des niveaux deux fois plus élevés qu’aux mêmes dates les quatre années précédentes. Entre les deux vagues du printemps et de fin d’année, la courbe des décès quotidiens a diminué pour retrouver des niveaux proches de ceux observés les années précédentes. La Caisse des dépôts relève que sur les trois premiers mois de 2021, le nombre de décès demeure élevé par rapport à la période précédant la crise sanitaire, notamment pour la CNRACL.

> Quelles évolutions des décès durant la pandémie de Covid-19 ? Exemples pour les pensionnés de la CNRACL, de l’Ircantec, du FSPOEIE et de la retraite des Mines - Caisse des dépôts, juillet 2021, Aurélie Brossier, Sylvie Julliard et Marie Marteau

Famille - Logement - Pauvreté et exclusion

La réforme des aides personnalisées au logement (APL) conduit à une réduction des allocations de 1,1 Md€

28/07/2021- Le ministère délégué au Logement tire un premier bilan de la réforme des APL. Cette dernière a modifié le mode de calcul de l’allocation qui ne se base plus sur les revenus des deux dernières années mais uniquement sur ceux des douze derniers mois glissants. Selon le gouvernement, la modification devrait conduire à un montant total versé inférieur de 1,1 Md€ pour 2021 et ce, malgré les 240 000 allocataires supplémentaires inscrits depuis le début de l’année.

Selon ce bilan, "38,2% des allocataires ont vu leur niveau d’APL diminuer au 1er janvier 2021". Par ailleurs, pour 29,6% d’entre eux, "la réforme conduit à une baisse d’un montant moyen de 73€" et 394 000 allocataires ont perdu leurs droits aux APL. À l’inverse, selon les chiffres du ministère, "la réforme a conduit à augmenter les droits pour 18,2% des allocataires" et a permis à 115 000 personnes de devenir allocataires.

> Premier bilan de la réforme des APL - Communiqué de presse, 22 juillet 2021

> Réforme des APL : un milliard d’économie en vue - Ouest France, 22 juillet 2021, Thibaut Chéreau

> Réforme des APL : 73 euros perdus chaque mois pour 30% des allocataires - Money Vox, 22 juillet 2021, Benoît Lety

Management - Risques professionnels - Santé au travail

Pass sanitaire pour les salariés : obligation de contrôle pour les employeurs

28/07/2021- Le parlement a adopté, le 26 juillet dernier, le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire. Ce dernier, soumis à l'avis du Conseil constitutionnel, comporte un important volet "ressources humaines".

Le projet distingue deux cas : les salariés concernés par le pass sanitaire et ceux concernés par la vaccination obligatoire. Les professions des secteurs médical, paramédical, sanitaire et social, les pompiers, les ambulanciers mais aussi les services de santé au travail seront soumis à la vaccination obligatoire. Celle-ci entrera en vigueur à compter du 15 septembre, avec une tolérance jusqu’au 15 octobre 2021 pour les personnes ayant reçu la première dose de vaccin. Elles devront toutefois présenter un test négatif.

Les sanctions pour les salariés sont quasiment les mêmes dans les deux cas : suspension du contrat de travail et de la rémunération. Toutefois, le projet de loi précise que dans le cadre de l’obligation vaccinale des professionnels de santé, la suspension n’est pas assimilée à une période de travail effectif. Cela va peser sur la durée des congés payés et les droits légaux ou conventionnels acquis par le salarié au titre de son ancienneté. Le texte précise que le salarié conserve le bénéfice des garanties de protection sociale complémentaire auxquelles il a souscrit. La suspension des contrats de travail pourra durer jusqu’au 15 novembre 2021, date à laquelle a été fixée, sauf prolongation, la fin de l’état d’urgence sanitaire.

L’employeur qui n’aura pas effectué les contrôles instaurés risque une contravention de cinquième classe, aggravée en cas de violations répétées : si "une telle violation est verbalisée à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, les faits sont punis d’un an d’emprisonnement et de 9 000 € d’amende".

Le Conseil constitutionnel a annoncé qu'il se prononcera le 5 août 2021 sur le projet de loi.

> Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire - Sénat, 25 juillet 2021

> Pass sanitaire : pour les salariés, la nouvelle loi réserve de mauvaises surprises - Huffington Post, 26 juillet 2021, Lucie Oriol

> Pass sanitaire, obligation vaccinale : quelles sanctions pour les salariés ? - Dossier familial, 28 juillet 2021, Sarah Corbeel

La Sécurité sociale

L’EN3S publie son rapport d’activité 2020

28/07/2021- La crise sanitaire a renforcé l’importance de la veille, de l’expertise et de la pédagogie de la protection sociale. L’EN3S a pris ses responsabilités à l’égard de ces enjeux, par sa veille, la continuité de ses productions, mais aussi son adaptation.

Ce fut le cas avec les activités de l'École auprès des jeunes, ses publications dont la revue Regards, ses évènements ou encore les partenariats de recherche en France et à l’international. Un recueil exhaustif des activités de l’École sur ces questions est également disponible sur le site Sécudoc, le centre de ressources de l’EN3S. Cet ensemble positionne l’EN3S en "espace privilégié de transmission, de production de connaissances et d’appui à l’évolution de la protection sociale". Le lancement de Sécu Hebdo depuis début 2020 est l’un des témoins de son engagement.

Sur le champ de l'offre de formation des cadres supérieurs et agents de direction de la protection sociale, par nature dans le cadre de la formation initiale, et par l’offre développée dans le cadre de la formation continue, l’EN3S reste un levier d’accompagnement et de renforcement de la performance des organismes.

L’ensemble de ses travaux et évènements peut être suivi "en temps réel" via le site internet de l’École, le journal ACTUalités, ainsi que les newsletters de la formation professionnelle, de la formation internationale, ainsi que sur les activités de la recherche auxquelles l’inscription est gratuite.

> EN3S - Rapport d’activité 2020 - EN3S, 21 juillet 2021

> Éclairer et co-construire la protection sociale de demain : recensement des études, publications et colloques de l’EN3S (2015-2021) - EN3S, 12 juillet 2021

> S’inscrire aux newsletters de l’EN3S

De nouvelles répartitions des tâches entre Assurance maladie obligatoire (AMO) et complémentaire (AMC) sont à l'étude

30/07/2021- Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, demande au Haut conseil pour l'avenir de l'Assurance-maladie (Hcaam) d'approfondir ses réflexions et de réaliser un "travail technique" sur le partage des rôles entre l’Assurance maladie et les complémentaires. Il s'agit ainsi d'apprécier les "conséquences concrètes" et "l’acceptabilité" des différents scenarii de réforme esquissés en début d'année. Quatre projets sont ainsi à l'étude :

  1. maintien de la répartition des tâches entre AMO et AMC, en corrigeant les inégalités et en réduisant les restes à charge extrêmes
  2. encadrement renforcé de l'AMC, avec possible extension à la prévoyance
  3. intégration de tout ou partie des garanties offertes par les complémentaires actuelles dans la couverture de base en matière de santé comme en matière de prévoyance
  4. octroi d'une liberté plus grande de définition des niveaux et contenus des garanties proposées par les assurances complémentaires.

Le rapport du Hcaam sur "la place de la complémentaire santé et de la prévoyance en France", qui devait être remis cet été, est de ce fait reporté en novembre 2021.

> Complémentaires santé : Olivier Véran met à l'étude le scénario d'une "grande Sécu" - Les Echos, 28 juillet 2021, Solveig Godeluck, Solenn Poullennec (réservé aux abonnés)

> Santé : les quatre scénarios d'évolution du rôle des assureurs complémentaires - Les Echos, 28 juillet 2021, Solveig Godeluck (réservé aux abonnés)

> Complémentaire santé et prévoyance | Document de travail - Hcaam, janvier 2021

L'actualité des partenaires sociaux

Dans l'actualité du SNADEOS-CFTC

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International

L’Irdes analyse les soins intégrés en gériatrie et en pneumologie, en Angleterre

29/07/2021- C’est dans un contexte de vieillissement de la population et d’augmentation des douleurs chroniques qu'une étude de l'Irdes analyse le cas de l’Angleterre. Plus spécifiquement, les chercheurs détaillent les pratiques des équipes pionnières de soins intégrés en gériatrie et en pneumologie.

L’observation sur le terrain, réalisée entre juin 2018 et mars 2019, s’est faite sur les parcours de soins des patients, la coordination entre les médecins spécialistes et les professionnels de santé, ainsi que sur les innovations dans la médecine spécialisée. Les exemples choisis pour la comparaison sont les services gériatriques intégrés de Leeds et le service de pneumologie intégrée de Whittington Health, à Londres.

L’étude observe, dans les deux services, une défiance entre médecins spécialisés et généralistes concernant les données de leurs patients et une organisation inter-services lacunaire, notamment pour les périodes post-sortie d’hôpital. Le temps de travail des professionnels de santé est limité et les conduit à prioriser leurs tâches spécifiques au détriment de la coordination. Cependant, les objectifs cliniques sont communs à tous les services, et les professionnels de soins sont d’accord sur la volonté de développer une approche de soins et de santé globale. Les soins préventifs pourraient être également privilégiés pour réduire les hospitalisations répétées. À Leeds et à Whittington, le fonctionnement des services a pu évoluer grâce à un fort leadership de la part de spécialistes reconnus dans leur domaine.

> Comparaison internationale de l’organisation de la médecine spécialisée : innovations dans cinq pays - Irdes, juillet 2021, Lucie Michel, Zeynep Or

L’OCDE se penche sur la situation économique et sociale des jeunes générations

28/07/2021- L'OCDE a publié un rapport sur la gouvernance au service des jeunes et de l'adaptation des politiques à leurs problématiques. Selon elle, l'analyse fournit des informations "pour déterminer si le cadre juridique, le système d’action publique et les mécanismes institutionnels et décisionnels existants sont à la hauteur de la promesse implicite selon laquelle chaque génération vivra mieux que la précédente".

L'organisation relève que l’amélioration de la formation et de l’état de santé des jeunes générations n’a pas contribué à faciliter leur accès à l’autonomie. Elle souligne que la situation se dégrade avec un revenu disponible inférieur à celui des générations précédentes. Par ailleurs, ils ont "également plus de mal à se loger et sont davantage exposés aux emplois précaires" que leurs prédécesseurs. De plus, les 18-25 ans sont aujourd’hui 2,5 fois plus susceptibles d’être au chômage que les 25-64 ans.

L’OCDE propose plusieurs recommandations à destination des pouvoirs publics, par exemple : développer des politiques et des services spécifiques pour les jeunes les plus vulnérables ou intégrer les questions de justice intergénérationnelle dans la lutte contre les inégalités.

> La gouvernance au service des jeunes, de la confiance et de la justice intergénérationnelle : Des politiques adaptées à toutes les générations ? - OCDE, 8 juillet 2021

Actualités générales

Actualités santé

Covid-19. Il y a une décorrélation entre contaminations et hospitalisations

28/07/2021- Les données relatives aux effets de la vaccination sur les hospitalisations et les décès existent au niveau international : il est ainsi possible de connaître l’efficacité de chaque vaccin, y compris face au variant Delta. Ce dernier se distingue d’ailleurs, d’après les données actuelles, plus par sa contagiosité que par sa nocivité intrinsèque, identique au virus originel. Cela explique notamment pourquoi le nombre d’hospitalisations augmente lentement en Grande-Bretagne. Toutefois, des données israéliennes appellent à la prudence. Selon elles, l'efficacité du vaccin Pfizer dans la prévention des formes graves serait de 80% concernant le variant Delta, contre 95% pour la souche originelle. Cela pourrait être dû à l’ancienneté de la vaccination : les personnes vaccinées en janvier 2021 n'ont plus qu'une protection de 16% contre l'infection, alors que chez celles vaccinées en avril, l'efficacité serait de 75%. Les personnes âgées, premières vaccinées en Israël, vont ainsi recevoir un rappel de vaccin.

En France, de telles données commencent à être disponibles, grâce au nouvel identifiant commun aux trois bases de données que sont la base des diagnostics (SI-DEP), la base des hospitalisations (SI-VIC) et la base de vaccination (VAC-SI). La Drees indique ainsi, dans une étude d'appariement des bases Sivic, Sidep et Vacsi sur la période du 31 mai au 11 juillet 2021  publiée le 30 juillet 2021, que les non-vaccinés représentent près de 85% des entrées hospitalières conventionnelles ou en soins critiques. Elle souligne qu'en soins critiques, le rebond des entrées des patients non-vaccinés est marqué, tandis que celles de patients vaccinés restent peu nombreuses.

> Covid-19 : près de 1 000 patients en réanimation - Europe 1, 27 juillet 2021, Europe 1 avec AFP

> Covid-19 : faut-il s’inquiéter de la hausse des hospitalisations en France ? - Le Figaro, 23 juillet 2021, Tristan Vey (réservé aux abonnés)

> Ces données peu rassurantes venues d’Israël - Journal international de médecine (Jim), 28 juillet 2021

> Bilans des activités de traçage des contacts - Santé publique France

> Entrées hospitalières et décès de patients Covid-19 selon le statut vaccinal et la présence de la mutation L452R - Drees, 30 juillet 2021 

Covid-19. Une triple fracture vaccinale, selon le géographe de la santé Emmanuel Vigneron

28/07/2021- Le géographe de la santé Emmanuel Vigneron a analysé les données françaises de vaccination. L’étude, publiée dans Le Monde, met en évidence une triple fracture vaccinale, géographique, démographique et socio-économique entre Nord-Ouest et Sud-Est, centres urbains et périphéries, communes riches et pauvres. Il écarte toutefois le critère de l’âge qui peut constituer un biais, surtout avec les différentes phases basées sur cet élément dans la stratégie vaccinale mise en place en décembre 2020. Il avance au contraire que cette méthode révèle les phénomènes culturels, sociaux, économiques, qui jouent dans le niveau de vaccination de la population selon les territoires.

L’analyste note également que le niveau de vaccination ne dépend ni de la mortalité par Covid-19, ni de l’atteinte de la maladie dans les populations. La Bretagne, par exemple, présente un taux de vaccination supérieur à la moyenne nationale alors que la région a été relativement épargnée par la maladie.

L’ensemble des données analysées sont issues de la plateforme Géode, l’observatoire cartographique de Santé publique France et de Data Covid vaccin, alimentée par l’Assurance maladie.

> Covid-19 : en France, une triple fracture vaccinale - Le Monde, 25 juillet 2021, Camille Stromboni (réservé aux abonnés)

> Covid-19 : comment expliquer la "fracture vaccinale" française ? - Le Parisien, 24 juillet 2021, Elie Julien et avec S.G et V.A (réservé aux abonnés)

Il n'y aura plus d'internes aux urgences de Kremlin-Bicètre pendant un an

28/07/2021- Deux syndicats d’internes en médecine (syndicat des internes des Hôpitaux de Paris et syndicat représentatif parisien des internes en médecine générale) avaient alerté, le 28 juin dernier, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, sur la situation préoccupante des internes assurant la permanence des soins aux urgences du CHU du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Ils dénonçaient un "stress disproportionné pour les internes qui doivent endosser des contraintes organisationnelles excessives responsables de situations humaines parfois tragiques auxquelles ils doivent faire face, seuls. À cela s'ajoutent les conditions déplorables de repos liées à certaines chambres de garde". En septembre 2020 déjà, le chef de ce service des urgences, l'un des plus importants de la région parisienne avec 60 000 entrées par an, avait démissionné, en plein burn-out. Il affirmait alors "je ne vais pas mourir à la tâche et dans l'indifférence de l'administration". Au moins dix médecins démissionnaires l'avaient suivi dans sa démarche.

L’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont dépend cet établissement, a tenté de remédier à la situation, tout comme la direction du CHU. De nouvelles embauches de praticiens à temps plein sont prévues : selon la direction du CHU, il manquerait six ETP (équivalent temps plein) au sein des urgences de l'établissement. Le recours à l'intérim au prix du marché et l'aide de praticiens hospitaliers en interne, sont également mis en œuvre.

Malgré ces mesures et après une visite d'audit, l’ARS a retiré l’agrément annuel de stage de terrain dans le service des urgences du CHU Kremlin-Bicètre. Ce dernier ne pourra pas recevoir d’internes pour l’année universitaire 2021-2022. Le retrait d’agrément prend effet à partir du 1er novembre 2021.

> Courrier des syndicats transmis à l’ARS Ile-de-France - syndicat des internes des Hôpitaux de Paris, 28 juin 2021

> Urgences de l'hôpital bicêtre (AP-HP) : l'accueil des internes suspendu à partir du 1er novembre (syndicat) - APM News relayé par la société française de médecine d’urgence, 13 juillet 2021

> Services agréés pour la formation pratique des internes - ARS, 6 juillet 2021

Contexte économique et social

Vers une meilleure évaluation des effets du changement climatique ?

29/07/2021- Bien que les canicules soient les événements climatiques extrêmes les plus importants en termes de mortalité, leurs impacts sont rarement considérés sous un angle économique. Santé publique France (SpF) propose une évaluation monétaire des impacts sanitaires des canicules en France métropolitaine entre 2015 et 2020. Sur cette période, les impacts sanitaires étudiés par SpF représentent au total, selon la méthode choisie, entre 22 et 37 Md€. La mortalité en excès est majoritaire (16 Md€ lorsqu’exprimée en années de vie perdues, ou 30 Md€ lorsqu’exprimée à partir des décès en excès) et la restriction d’activité est évaluée à environ 6 Md€.

Dans un contexte où les évolutions climatiques impliquent des actions afin d’impulser de nécessaires adaptations, la Banque de France publie quant à elle un article soulignant "l’importance du lien entre changement climatique et populations pour le développement économique". Le changement climatique influence la mortalité et les conditions de vie via les effets directs des températures extrêmes et ceux indirects de l’environnement ainsi que des systèmes sociaux. L’auteure relève que ce sont les populations des pays en développement qui sont les plus touchées par les effets de ces changements, alors que la littérature s’est largement concentrée sur les pays riches jusqu’à présent. La recherche future devrait par conséquent améliorer la quantification et l’intégration des effets sur les populations dans les modèles d’évaluation de l’impact macroéconomique du changement climatique, et mieux intégrer les politiques climatiques.

De fait, selon Novethic, filiale du Groupe Caisse des Dépôts sur les questions de transformation durable, l’augmentation des risques climatiques entraîne des conséquences importantes sur le marché de l’assurance. En France par exemple, la facture des sinistres climatiques a triplé depuis les années quatre-vingt, passée de 1,2 Md€ par an à 3,6 Md€. Ces surcoûts vont inévitablement se répercuter sur les primes d’assurances. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui dépend de la Banque de France, prévoit une explosion des primes qui pourraient être multipliées par trois au cours des trente prochaines années. Certains assureurs envisagent même de se désengager de certaines zones - en n’assurant plus certains aléas voire la totalité -, comme la Californie ou la Floride, qu’ils considèrent comme trop à risques.

Ces études arrivent dans le contexte du "jour du dépassement", le 29 juillet dernier. C’est le jour, évalué chaque année par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Global Footprint Network, à partir duquel l'humanité aurait dépensé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an. Il était évalué au 29 décembre en 1970, au 4 novembre en 1980, au 11 octobre en 1990, au 23 septembre en 2000 et au 7 août en 2010. En 2020, cette date avait été repoussée de trois semaines sous l’effet des confinements liés à la pandémie de Covid-19. Le "retour en arrière" cette année s’explique à la fois par une hausse de l’empreinte carbone (malgré la baisse des transports) ainsi que par une diminution de la biocapacité forestière mondiale "due en grande partie au pic de déforestation en Amazonie". Au final, il faudrait 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale de façon durable selon l’organisation.

> Évaluation monétaire des effets sanitaires des canicules en France métropolitaine entre 2015 et 2020 - Santé publique France, 27 juillet 2021, Lucie Adélaïde, Olivier Chanel et Mathilde Pascal

> L’importance du lien entre changement climatique et population pour le développement économique - Banque de France, 27 juillet 2021, Pauline Lesterquy

> Réchauffement climatique : Un monde à +2°C n’est déjà plus assurable - Novethic, 28 juillet 2021, Marina Fabre

> Le "jour du dépassement" des ressources planétaires, fixé au 29 juillet, revient à son niveau d’avant la crise sanitaire - Le Monde, 27 juillet 2021

Un point sur la gestion de la crise sanitaire

28/07/2021- Le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, dont les mesures ont été annoncées par le président de la République le 12 juillet, prévoit un durcissement des contraintes pour lutter contre la pandémie.

Le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, originellement mis en place jusqu’au 30 septembre 2021, a été prolongé jusqu’au 15 novembre 2021. Au-delà de cette date, il devra à nouveau être soumis au vote du Parlement. Ce régime autorise le Premier ministre à limiter les déplacements et l'utilisation des transports collectifs, mais également à imposer des mesures barrières dans les commerces. L’état d’urgence sanitaire à la Réunion et en Martinique est prolongé jusqu’au 30 septembre 2021. Par ailleurs, il est instauré en Guadeloupe, à Saint-Barthélémy et à Saint-Martin.

Le pass sanitaire, qui est délivré sur la base d'une vaccination complète, d'un test Covid négatif ou d'un certificat de rétablissement, est entré en vigueur depuis le 21 juillet, en métropole, dans les lieux de loisir et de culture rassemblant plus de 50 personnes. En août, sous réserve de l'avis du Conseil constitutionnel, l'entrée en vigueur de la loi aura pour conséquence d'étendre le pass aux cafés, restaurants, foires et salons professionnels, ainsi qu’aux transports sur longue distance et aux établissements médicaux hors urgence. Concernant l’ouverture des centres commerciaux, les préfets devraient statuer au cas par cas.

L’application du pass sanitaire a été repoussée au 30 septembre pour les mineurs entre 12 et 17 ans. L’autorisation d’un seul parent est nécessaire pour la vaccination de son enfant, et les plus de 16 ans peuvent prendre l’initiative sans l’accord d’un adulte.

Les personnes positives au virus doivent se placer en isolement pendant dix jours dans l’hébergement qu’elles souhaitent et pourront s'en exonérer plus tôt en cas de test négatif. Les personnes isolées ne pourront sortir qu’entre dix heures et midi, ainsi qu’en cas d’urgence. L’Assurance maladie veille au respect de l’isolement et peut faire intervenir les forces de l’ordre en cas de besoin.

Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire - Vie Publique, 27 juillet 2021

> Pass en terrasse, suspension de salariés, isolement, vaccination des mineurs… Que prévoit finalement le projet de loi sanitaire - Libération, 26 juillet 2021, Libération avec AFP

TIC santé - E-administration - Services publics

Le pilotage du système national des données de santé (SNDS) se renforce

28/07/2021- L’arrêté du 29 juin 2021 portant création du comité stratégique des données de santé vient d’être publié, le 24 juillet 2021, au journal officiel. Cette nouvelle instance est rattachée au ministre de la Santé et devra fournir des éléments "d’orientation et de décision relatifs à la mise en œuvre et au développement du SNDS". Ce dispositif regroupe notamment les informations fournies par l’Assurance maladie ou par les hôpitaux. Il est intégré à la plate-forme Health Data Hub et doit faciliter l’accessibilité des chercheurs aux données de santé.

Le comité sera notamment chargé d’identifier les bases de données existantes qui ont vocation à intégrer le SNDS ou encore d’émettre des recommandations sur les conditions financières et juridiques du partage de ces informations. Il sera composé notamment du ministre de la Santé, du directeur général de la santé, du directeur général de l’offre de soins et du directeur de la Sécurité sociale.

> Création du comité stratégique des données de santé - La Gazette, 26 juillet 2021, Brigitte Menguy

> Arrêté du 29 juin 2021 portant création du comité stratégique des données de santé - JORF du 24 juillet 2021

L'actualité des sites internet et réseaux sociaux

> L'Urssaf caisse centrale propose une courte vidéo pour comprendre la Sécurité sociale.

> L'Assurance retraite répond à des idées reçues, afin de mettre en lumière son organisation.

Veille réglementaire

 Général

  • Arrêté du 22 juillet 2021 - JORF du 28 juillet 2021 (liste des établissements de santé qui démarrent en facturation individuelle des prestations de soins hospitaliers aux caisses d'assurance maladie obligatoire, ainsi que le périmètre de facturation concerné par la facturation individuelle pour chacun de ces établissements de santé)
  • Arrêté du 22 juillet 2021 - JORF du 28 juillet 2021 (liste des établissements de santé qui démarrent en facturation individuelle des prestations de soins hospitaliers aux caisses d'assurance maladie obligatoire, ainsi que le périmètre de facturation concerné par la facturation individuelle pour chacun de ces établissements de santé)
  • Arrêté du 22 juillet 2021 - JORF du 28 juillet 2021 (liste des établissements de santé qui démarrent en facturation individuelle des prestations de soins hospitaliers aux caisses d'assurance maladie obligatoire, ainsi que le périmètre de facturation concerné par la facturation individuelle pour chacun de ces établissements de santé)

Santé - Social

  • Arrêté du 27 juillet 2021 - JORF du 29 juillet 2021 (taux des bourses d'enseignement supérieur du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation pour l'année universitaire 2021-2022)

Sécurité sociale

Autres publications retenues

Agenda

Nominations - Mouvements - Récompenses - Indiscrétions - Marchés - Partenariats

  • Arnaud Rifaux est nommé directeur de la délégation départementale de la Loire pour l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes - L'essor 42, 21 juillet 2021, Denis Meynard 
  • Nadège Grataloup devient directrice des investissements Ségur de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes - L'essor 42, 21 juillet 2021, Denis Meynard
  • Amélie Verdier devient directrice de l’ARS d’Île-de-France à compter du 9 août 2021
  • Laurent Varnier est agréé en qualité de directeur de la caisse d'assurance vieillesse, invalidité et maladie des cultes - Arrêté du 23 juillet 2021, JORF du 27 juillet 2021

> Dernière minute : la Cnam et les syndicats de médecins s’accordent sur des revalorisations tarifaires pour près de 500 M€, dans le cadre de la négociation de l'avenant 9 à la convention médicale.

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  1. Fusion de la Caf et la Cpam : le nouveau directeur des Hautes-Alpes confiant - Le Dauphiné libéré, 7 juillet 2021, Alain Baradat (réservé aux abonnés)
  2. Les complémentaires santé : un système très protecteur et peu efficient - Cour des comptes, 21 juillet 2021
  3. Les impacts organisationnels de la complémentaire santé solidaire | Regards n°58 - EN3S, avril 2021, Adil Belabbas, Baptiste Despierres, Victorine Diop, Thomas Javerliat et Pierre Rigault
  4. Le site "c'est vrai ça ?" propose une présentation pédagogique et humoristique des vaccins contre la Covid-19. Tout est expliqué simplement, des virus désactivés à la transcription virale, en passant par l'ARN messager. Voir le post sur LinkedIn (Production : Sydo / Ingénierie pédagogique : Héléna Coudurier-Curveur / Dessins et animation : Sébastien Martin / Texte : Thomas Pons et Mathieu Leblond / Voix off : Thomas Pons)
  5. Décret n°2021-955 du 19 juillet 2021 - JORF du 20 juillet 2021 (mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire : pass sanitaire et jauge dans certains lieux publics)

 

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