19 mars 2019

Immersion au coeur du cycle cercle des directeurs

Le cycle d’étude « Cercle des Directeurs » vous invite à éclairer vos prises de décision, votre stratégie et à les relayer auprès de vos équipes et partenaires. Il permet également de prendre du recul sur sa fonction dirigeante et de partager les bonnes pratiques avec ses pairs tout en se dotant de leviers stratégiques et méthodologiques.

Retrouvez ce mois-ci les témoignages d’Anne Barralis, directrice régionale de l’Urssaf Franche-Comté, d’Arnaud Laurent, directeur de la Cpam du Cantal et de Thierry Mauhourat, directeur général de la MSA Midi Pyrénées Sud.
Ils reviennent sur la journée d’étude « Stratégie d’influence et lobbying auprès de ses partenaires » qu’ils ont suivi en 2016 pour nous faire part de leur retour d’expérience.

Cette journée sera au programme du cycle « Cercle des Directeurs » 2018 avec cinq autres journées d’études.

 

1- Dans quel contexte vous êtes-vous inscrit aux journées d’étude Cercle des directeurs ?

AB : Nous avions une réflexion locale sur nos partenariats et notre visibilité en tant qu’Urssaf et en qualité de représentant de la Sécurité sociale, et sur la stratégie à mettre en œuvre pour améliorer la connaissance de notre organisme et de ses missions. Cette réflexion s’inscrivait dans le cadre de la régionalisation qui venait d’être menée en Franche-Comté.
En parallèle, en 2016, l’Acoss a souhaité également aborder ce sujet de la stratégie d’influence et a constitué des groupes de travail pour proposer des orientations de branche.

AL : La fonction de Directeur comporte une dimension partenariale et entrepreneuriale importante.
Construire une relation d’influence pour faire avancer ses projets ou, au contraire, circonscrire dans leur dimension ou positionnement celui de partenaires auxquels nous sommes associés, constitue une ressource indispensable.
Sans oublier, même si cela reste encore peu développé à mon sens, que les caisses peuvent être des relais auprès des décideurs locaux sur les réformes importantes en matière de protection sociale.

TM : Il s’agissait pour moi découvrir un univers mal connu et souvent décrié, celui du lobbying avec ses méthodes, ses principes d’action.
Dans la langage courant, le lobbying est souvent perçu comme un moyen pour des entreprises ou groupes peu regardants sur la morale ou poursuivant des buts purement financiers d’arriver à leurs fins en manipulant des décideurs.

 

2- Qu’attendiez-vous de cette formation ?

AB : Je souhaitais à la fois prendre du recul par rapport aux « pudeurs » que l’on peut avoir à faire du « lobbying », pouvoir bénéficier de retours d’expériences de professionnels sur les pratiques en la matière : pourquoi, comment, pour quels résultats …. Je souhaitais également pouvoir échanger avec des collègues sur la nécessité d’être dans ce type de démarche et la difficulté à la mettre en œuvre.

AL : Très honnêtement, j’étais plutôt au départ en phase d’attente et de découverte, car la stratégie d’influence n’était pas mise en avant lors de la formation initiale. Et pour autant, on se rend vite compte dans notre pratique que savoir parler au bon moment à la bonne personne est un élément clé de la réussite.

TM : Avant tout de voir s’il était éthiquement admissible pour la protection sociale de faire du lobbying. Je recherchais également des méthodes, une boîte à outil pour mieux convaincre tel ou tel décideur, public ou privé, d’engager avec mon organisme des coopérations.
Je cherchais enfin à mieux présenter la plus-value des services que nous proposons.

 

3- En quoi cette formation vous a-t-elle été utile ?

AB  : Nous avons été destinataires de rappels théoriques (pas inutiles lorsque on est immergés dans notre quotidien), d’exemples de situations concrètes de stratégie d’influence et des résultats produits, lesquelles ont permis d’alimenter la réflexion locale, de faire mûrir la stratégie à adopter, de prendre position sur les démarches (et méthodes) à engager ou pas, à organiser la démarche utilement.

AL : Cette formation présente déjà l’intérêt d’enlever nos réticences culturelles sur la stratégie d’influence. L’animateur, à partir d’exemples concrets, nous démontre que celle-ci est un gage de succès pour nos projets. Après, j’ai été particulièrement sensible à l’importance de cultiver un réseau relationnel de proximité, car au final on n’est jamais si « éloigné » que ça des décideurs. Ce réseau se construit au quotidien, ne s’improvise pas. Et le travail sur la rédaction d’écrits courts, « impactant », pour convaincre en peu de temps nos cibles communicationnelles, se révèle utile dans notre vie professionnelle quotidienne, même en interne.

TM : J’ai compris que le lobbying n’est qu’un outil. Il peut être mis au service de causes non mercantiles et socialement utiles et intéresser à ce titre des organismes sociaux

 

4- Quels sont selon vous les point-forts de ces journées d’étude ?

AB : La taille du groupe permet l’échange entre participants, permet à chacun de s’exprimer et assure une proximité avec les intervenants. L’orientation de ces rencontres vers des échanges de pratiques et des partages de questionnements, me semble également un atout. Enfin, les horaires facilitent la disponibilité pour ce type d’interventions.

AL : Déjà, il convient de mettre en avant le format, qui associe des Directeurs de différents horizons en petit nombre, ce qui permet vraiment des échanges de qualité et en toute transparence.
Ensuite, l’expérience et le vécu professionnel de l’animateur, sans oublier son enthousiasme, ont constitué je pense pour tous les participants une vraie richesse.

TM : Sur un tel sujet, la présentation de cas concrets, réels, a été un vrai « plus » pour se faire une idée de l’efficacité des méthodes présentées.
Les échanges direct avec le formateurs et les origines diverses des cadres de direction participants, le croisement des regards sur un sujet très pratique mais où l’éthique est en permanence présente.

 

Découvrez le nouveau programme Cercle des Directeurs :

– Design Thinking et nouvelles méthodes de travail
– Stratégie d’influence et lobbying auprès de ses partenaires
– Médiation et gestion des situations difficiles
– Le storytelling : raconter sa marque, son entreprise
– Discerner et décider
– L’esprit start-up : s’inspirer de nouveau modèles pour renouveler son regard 
– De la vision à l’action, comment construire une vision partagée ?
– Co-produire des services publics innovants